mercredi 18 décembre 2013

TREVE DES CONFISEURS POUR LA VENTE HUMA ET LA MARSEILLAISE

A NOS LECTRICES ET LECTEURS

LA VENTE DES JOURNAUX

LA MARSEILLAISE ET L'HUMA DIMANCHE

SERA SUSPENDUE PENDANT LA TRÊVE DES CONFISEURS
SUR LA PLACE CADENAT 

ET REPRENDRA LE

SAMEDI 4 JANVIER 2014

NOUS VOUS SOUHAITONS A TOUS DE JOYEUSES FETES DE FIN D'ANNEE


2014 ANNEE ELECTORALE

SOYONS TOUS DERRIERE LES CANDIDATS DU FRONT DE GAUCHE

EN MARS POUR LES MUNICIPALES ET EN MAI POUR LES EUROPEENNES

POUR UN SURSAUT CITOYEN EN 2014

VOTONS FRONT DE GAUCHE

samedi 14 décembre 2013

MANDELA ET LE FRONT NATIONAL

Le FN reste à l’extérieur pendant l’hommage à Mandela
La séance plénière du conseil régional aurait pu commencer dans la sérénité et la dignité par la minute de silence prévue en hommage à Nelson Mandela. Le Front national en a décidé autrement, restant ostensiblement à l’extérieur de l’hémicycle pendant que les autres élus saluaient la mémoire de celui qui est venu à bout du régime de l’apartheid. Une attitude dénoncée par Gérard Piel (PCF), au nom du groupe du Front de gauche qu’il préside. Indigné face à des élus « qui préfèrent rester à côté des toilettes plutôt que de rendre hommage à Nelson Mandela

La Marseillaise

jeudi 28 novembre 2013

AVENIR DU SITE DES CASERNES DU MUY

Réunion publique
Information, réflexions et propositions  sur :


« L’avenir du site des casernes du Muy »
« Le désenclavement du quartier »

Invité : Jean Canton, urbaniste
ex-directeur général de l'urbanisme et de l'habitat de la ville de Marseille

Lundi 02 décembre 2013 à 18h
Théatre des Bancs Publics
10 rue Ricard 13003
(derrière l’église, place Caffo)

Ce moment d’échange s’inscrit dans une action collective
 engagée par des habitants du troisième,
 en marche et en démarche,
 pour une maitrise d’usage citoyenne.



Contact mail : citoyensdu3@free.fr

mercredi 27 novembre 2013

PROTEGER L'ENVIRONNEMENT ET L'HUMAIN


A la section du PCF
21, bd Leccia
13003 - Marseille

Vendredi 13 décembre à partir de 18h

Projection-débat autour du film "La voix du vent".
Le dîner sera sorti du panier.

QUEL AVENIR POUR LE PORT

mercredi 13 novembre 2013

PÉNURIE DE CRÈCHES A MARSEILLE ET EN PARTICULIER DANS LE 3ème

Crèches à Marseille : Opacité et pénurie
C’est le 3ème arrondissement de Marseille qui a le moins de crèches

Au-delà du peu de visibilité de la ville en matière de garde individuelle (pour elle, il y aurait « 7 931 places auprès d'assistantes maternelles » alors que, d'après la Caf, seuls « 3 344 » enfants en bénéficient), la CRC met en évidence des « disparités territoriales » non seulement « croissantes » mais de surcroît « cumulatives ». Ainsi, au regard du taux de couverture, « plus de 40 points d'écart séparent l'arrondissement le mieux pourvu (8ème) de l'arrondissement le moins bien pourvu (3ème) ». C'est bien connu : les riches n'ont pas que ça à faire et les pauvres du temps et de la famille.
A cela s'ajoute l'opacité dans l'attribution des places : « Les parents ne sont pas informés de la tenue et des dates » des « réunions d'affectation », « la composition des réunions n'est ni connue, ni formalisée, ni publique » et « les réponses négatives ne sont pas transmises aux familles ». Cerise sur le gâteau ? « Il existe une procédure interne non écrite en cas d'intervention d'élus de secteur »...

Reste qu'avec moins de 6000 places pour 32 000 enfants de moins de trois ans, à Marseille, seul « un enfant sur trois bénéficie d'un mode de garde », « un sur cinq » l'étant « dans une structure collective » et « un sur dix par une assistante maternelle ». Dans sa réponse, la ville annonce, en additionnant le nombre d'enfants par assistante maternelle et en considérant qu'il y a jusqu'à trois enfants par place en crèche, « 17203 places d'accueil » et un « taux de couverture de 47%» ! Comme si la pénitentiaire confondait capacité d'accueil et surpopulation carcérale...        '

Alors, quand la ville assure avoir « créé 1 583 places de crèche entre 2007 et 2011 », la CRC corrige. « Entre 2007 et 2011, 1 583 places ont été créées, dont 1 089 par le secteur associatif, 429 par le secteur privé et 65 par la ville ». Et « si le secteur communal représente encore 43,43 % de l'offre d'accueil collectif, son poids est en diminution constante ».

Le Ravi

samedi 9 novembre 2013

EXPRIMEZ VOUS

Je ne sais pas si vous avez vu ce film " la part des anges " ??
Il dénonce  l’état de déliquescence de la société en Grande Bretagne.
 Mais dans le fond c’est bien la dénonciation d’une société qui abandonne sa progéniture.
 Dérive odieuse d’un système où l’humain et sa nature ne sont considérés que comme une marchandise par " les maître du monde" comme ils s’appellent eux-mêmes.
 Classes dominantes faisant preuve d’un eugénisme  exacerbé, camouflées par les guignols de l’audiovisuel masquant dans le mensonge la mise en esclavage des peuples.
 La résistance offensive appropriée doit être une des réponses pour porter nos idéaux de progrès et l’espoir.
  La  résistance locale faite d’initiatives collectives et constructives peut établir un rapport de force favorable,   avec l’engagement  et la créativité de chacun  et avec toutes les forces progressistes privilégiant l’humain, sa nature et son environnement.
 Des solutions locales sont du même ordre que des solutions mondiales, j’en veux pour preuve ces peuples qui relèvent la tête et confortent nos convictions.
 Attendre des jours meilleurs  dans ce capitalisme  serait une erreur, cette période nauséabonde avec ses relents fascistes me fait ressentir comme un air de putréfaction : Celui des valets serviles et cruels.  Celui des patrons avides et féroces
 La lutte de classe  est plus intense que l’on ne croit.  
 Les enjeux sont planétaires car les multinationales pillent les ressources de la planète quitte à rendre insalubres des territoires entiers.
 Pour conclure : une plante se bat pour assurer sa progéniture. Que dire de notre espèce qui dans ce système capitaliste abandonne la sienne.
 Faire autrement ce n’est pas la part des anges mais bien la part de l’humain.

 LUCIEN FRAU

jeudi 31 octobre 2013

VENTE DES LOCAUX DE LA CAISSE PRIMAIRE CENTRALE DE L'ASSURANCE MALADIE

Non à la vente du centre de la Sécu à Kléber ! Communiqué de presse du PCF 13

Marseille, le 7 août 2013
Nous apprenons l’intention de la direction de la Caisse primaire centrale de l’assurance maladie (CPCAM) des Bouches-du-Rhône de se débarrasser du centre Kléber, dans le 3ème arrondissement de Marseille.
Au prétexte d’un site inadapté et d’un environnement dégradé, la CPCAM abandonnerait donc un pan du patrimoine financé par les cotisations sociales des assurés sociaux pour s’installer dans un immeuble neuf, vraisemblablement en location, au cœur d’Euroméditerranée.
Abandonner un centre de proximité dans un quartier populaire au profit d’une vitrine au cœur du secteur qui symbolise les affaires et la spéculation immobilière est un mauvais signal. Car ce n’est malheureusement pas le premier projet de vente ou de fermeture d’un centre, décidé par la direction de l’organisme, qui aboutit généralement à la réduction de l’offre de services aux assurés sociaux, sans réellement améliorer les conditions de travail des agents, ni même permettre des économies à la Caisse.
Nous soutenons les salariés et les représentants du personnel dans leur exigence de transparence, de concertation et de gestion démocratique de l’organisme. Nous demandons également à la direction de la CPCAM de renoncer à la vente du centre Kléber.
La Sécurité sociale ne doit pas accompagner la mutation sociologique forcée de Marseille à laquelle rêvent certains responsables politiques et représentants de la finance.
La Fédération du PCF 13

jeudi 24 octobre 2013

MICRO-PARTI DE MARINE LEPEN

Chez Marine Le Pen, une campagne électorale ne vide pas forcément les caisses du parti. Elle peut même les remplir – tout dépend de quel parti on parle. D'après les comptes de la présidentielle 2012 consultés par Mediapart, le micro-parti personnel de Marine Le Pen, baptisé « Jeanne » en l'honneur de la pucelle d'Orléans, a en effet prêté 450 000 euros pour la campagne au taux exceptionnellement élevé de 7 % et empoché 19 000 euros d'intérêts au passage. Une belle opération !
Interrogé sur ce montage, même le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, indique à Mediapart qu'il en ignorait l'existence. Visiblement, les dirigeants de « Jeanne » cultivent le secret en même temps qu'une certaine ingéniosité financière. Et celle-ci semble notamment profiter à un conseiller de l’ombre de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon.
Médiatpart

vendredi 30 août 2013

INFORMATION SUR LES PROCHES DE MARINE LEPEN

C'est l'avocat Philippe Péninque, l'un des conseillers actuels de Marine Le Pen, qui avait ouvert le compte de l’ancien ministre du budget à l’Union de banques suisses (UBS) en 1992. Il avait alors désigné Jérôme Cahuzac pour ayant droit économique, avant que ce compte ne soit récupéré à son nom par l'ancien conseiller ministériel socialiste dès 1993.
Médiapart

mercredi 21 août 2013

OUVERTURE DE L’HÔPITAL EUROPEEN

Ouverture de l'Hôpital européen à Marseille. Une opération à double tranchant

Communiqué de presse de Jean-Marc Coppola

L'Hôpital européen privé va ouvrir ses portes dans quelques jours, à Marseille, et la vigilance est plus que jamais à l'ordre du jour.
Résultat de la fusion d'Ambroise-Paré et de Paul-Desbief, ce nouvel équipement ne vient pas accroître l'offre de soins puisqu'il remplacera deux hôpitaux existants, reprenant personnels et patients.
Sa situation géographique n'est pas un hasard ni une opportunité foncière mais une volonté de recomposition de la ville. Le choix d'implanter un hôpital de ce type au cœur d'Euroméditerranée répond à celui de faire de ce territoire un quartier aseptisé de bureaux, d'affaires, de tourisme, de résidence de standing, où les habitants les plus modestes n'auront plus les moyens de vivre.
Aidé publiquement avec 56 M€ de l'Etat via l'ARS, alors que l'austérité sévit dans les hôpitaux publics, cet établissement présente un danger pour les structures proches telles que l'hôpital Nord, Laveran et Beauregard, ce dernier pour l'instant sauvé des prédateurs financiers.
On me reprochera sans doute d'être un oiseau de mauvais augure, voyant le mal partout. Il est pourtant évident que l'avenir de l'hôpital Européen, sa montée en charge et son fonctionnement dépendront de sa capacité à prendre des activités aux structures existantes. 
C'est ici que la concurrence intervient. C'est à ce moment que les élus sont au pied du mur. Ce n'est pas une vue de l'esprit que de dire que Laveran est menacé par les coupes claires annoncées dans le budget national de la Défense (2014 ou après).
Ce n'est pas une invention mais un constat de dire que l'Hôpital européen bénéficie de tous les moyens de transport (autoroute, bus, métro, tramways...), au contraire des autres.
Ce n'est pas faire du mauvais esprit que de dire que l'AP-HM concentre ses moyens sur la Timone.
Au-delà de mots qui se veulent rassurant, les Marseillais ont besoin de garanties claires et d'actes concrets. Je demande à l'Etat les moyens financiers nécessaires pour renforcer l'hôpital Nord et l'engagement dans la réalisation du métro jusqu'à ce même hôpital, outil parmi d'autres permettant de garantir son avenir.
C'est ce pour quoi je milite.
Jean-Marc Coppola
Chef de file des communistes à Marseille
Vice-Président de la Région PACA

mardi 20 août 2013

OUVERTURE DE L’HÔPITAL EUROPEEN

Hôpital Européen : ouverture de l’établissement privé, né de la fusion d’Ambroise-Paré et de Paul-Desbief.

Une opération à double tranchant
 L'hôpital européen de Marseille ou hôpital européen Paré-Desbief doit accueillir ses premiers patients aujourd'hui le 19 août et remplacer les hôpitaux, Ambroise-Paré et Paul-Desbief qui accueillaient 25 000 patients par an. Situé entre l'avenue Roger-Salengro, les rues Désirée-Clary, Peyssonnel et Melchior-Guinot, dans le 3eme arrondissement au sein du quartier de la Villette, l'hôpital privé doit avoir une capacité de 600 lits. Toutes les équipes et les lits ont été transférés vers le nouvel hôpital Européen et ses 870 équivalents temps plein. Soit un millier de personnels et 300 médecins libéraux. Durant la première semaine d'ouverture, l'hôpital fonctionnera sur un modèle de « mini hôpital » avec l'ouverture d'une trentaine de lits. Les services ouvriront au fur et à mesure permettant au personnel de s'installer et d'accueillir les patients de façon optimale. Dès la seconde semaine de fonctionnement et jusqu'à la fermeture d'Ambroise-Paré programmée le 7 septembre, les différentes unités de l'hôpital européen seront mises en service progressivement jusqu'à l’ouverture complète le 23 septembre prochain.

Une concurrence sans précédent
Côté services, on y retrouve la chirurgie digestive, un laboratoire, les urgences et la cancérologie. Les urgences qui doivent ouvrir leur porte le 9 septembre, devraient être un gros service puisque les deux anciens établissements accueillaient à eux deux 25 000 patients à l'année. L'imagerie sera à l'honneur avec deux IRM et deux scanners. Cette vaste opération qui représente 252 millions d'euros, dont 50 millions d'équipement avec une enveloppe de 56 millions d'argent public accordée dans le cadre du plan Hôpital 2012, est considérée comme « une opération à double tranchant », par le chef de file des communistes à Marseille, Jean-Marc Coppola. << Le choix d'implanter un hôpital de ce type au cœur d'Euroméditerranée répond à celui de faire de ce territoire un quartier aseptisé de bureaux, d'affaires, de tourisme, de résidence de standing, où les habitants les plus modestes n'auront plus les moyens de vivre », affirme Jean-Marc Coppola.
Aidé publiquement avec 56 millions d'euros de l'Etat via l'Agence régionale de santé (ARS), alors que l'austérité sévit dans les hôpitaux publics, cet établissement représente « un danger pour les structures proches telles que l'hôpital Nord, Laveran et Beauregard, dernièrement sauvé des prédateurs financiers », souligne le chef de file pour qui l'avenir de l'hôpital européen dépend « de sa capacité à prendre des activités aux structures existantes ». Une concurrence sans précédent à venir au moment où l'hôpital Laveran est menacé par les coupes claires annoncées dans le budget national de la Défense en 2014. Pour l'élu communiste, « ce n'est pas non plus une invention mais un constat de dire que l'hôpital européen bénéficie de tous les moyens de transport, autoroute, bus, métro et tramway, au contraire des autres ». De la même manière, « l'AP-HM concentre ses moyens sur la Timone », note encore Jean-Marc Coppola avant d'annoncer ses sollicitations prochaines auprès de l'Etat afin de « dégager les moyens nécessaires pour renforcer l'hôpital Nord et confirmer l'engagement dans la réalisation du métro jusqu'à ce même hôpital, outil parmi tant d'autres permettant de garantir son avenir ».


EMMANUELLE BARRET (La Marseillaise du lundi 19 août)

dimanche 28 juillet 2013

EXPULSION DES ROM A PLOMBIÈRE ET MAINTENANT QUE VA-T-IL SE PASSER

L'expulsion des Rom des anciens bâtiments de la gendarmerie; non content de résoudre aucun problème, va au contraire compliquer la vie des gens de nos quartiers, aucune solution pérenne n'ayant été trouvée; ils vont toujours être dans la rue de nos quartiers et dans des conditions pires
D'abord ils n'auraient pas du rester aussi longtemps dans ces bâtiments et les élus, comme c'est leur devoir, auraient du trouver une solution décente pour que les enfants puissent être scolarisés et suivis
Cela serait intéressant de savoir les bénéfices  que va faire Nexity pour la construction de nouveaux bâtiments de huit étages. Il aurait été préférable de créer un espace vert qui manque cruellement dans notre quartier
Peut être que les Rom ont été bien utile pour une spéculation immobilière, surtout qui va accepter de vivre avec les fenêtres donnant sur la passerelle de Plombières !!!!!!



samedi 27 juillet 2013

QUE SOUHAITE LES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES ROM

Qui sont les Rom ?

Aujourd’hui lorsque l’on parle des Rom, on fait référence à une population venue de Bulgarie et de Roumanie, deux pays de l’Union européenne. Contrairement aux idées reçues, les Rom ne sont pas des nomades ni des gens du voyage (comme certains tsiganes ou gitans par exemple). Ils se déplacent peu, et sont souvent sédentaires.

Que souhaitent les associations de défense des Rom ?

La priorité est l’éducation des enfants rom. C’est en allant à l’école que les Rom pourront s’intégrer en France, et plus tard trouver du travail. Pour cela, les associations réclament des hébergements décents pour toutes les familles expulsées des camps. En ayant un logement stable, les parents pourraient scolariser leurs enfants et trouver du travail plus facilement

vendredi 26 juillet 2013

GENS DU VOYAGE: Monsieur ESTROSI ne respecte pas la loi

C’EST  MONSIEUR  ESTROSI  QUI  N E  RESPECTE  PAS  LA  LOI

Les GENS DU VOYAGE N’EN SONT QUE LES VICTIMES

La loi ne fonctionne pas. Les communes de plus de 5 000 habitants ont, depuis la loi Besson du 5 juillet 2000, l'obligation de prévoir des aires d'accueil pour les gens du voyage, qui sont plus de 350 000 en France selon le rapport Derache. En 2000, les pouvoirs publics avaient prévu la création de 41 659 places. La France est encore bien loin du compte. Au 31 décembre 2010, seules 52 % des aires d'accueil prévues ont été réalisées, contre 29,4 % des aires de grand passage. Malgré un investissement fort de l'État (632 millions d'euros entre 2000 et 2011), "l'effort ne correspond qu'à une part minoritaire du coût de réalisation des aires", explique la Cour des comptes. Résultat, les communes n'assument pas leurs charges. Et les gens du voyage s'installent où ils peuvent, concrètement où ils n'ont pas le droit de le faire

Les solutions sont faciles

.Renforcer le pouvoir de substitution des préfets. L’article 3 de la loi du 5 juillet 2000 accorde à l’Etat un pouvoir de substitution dans la réalisation et la gestion des aires si la commune ou l’EPCI ne les a pas réalisées dans les délais prescrits après mise en demeure dans un délai de trois mois. Si des mises en demeure ont pu être adressées en nombre limité, ce pouvoir de substitution n’a jamais été mis en œuvre. Pourtant, il présente un avantage d’accélérer la réalisation des schémas départementaux
. Il est proposé de mettre en place « une procédure de consignation » des fonds communaux ou intercommunaux dans les mains d’un comptable public en cas de refus caractérisé et après échec de toutes les tentatives de conciliation. Cette éventualité ne doit être bien évidemment déclenchée par le représentant de l’Etat que lorsque toutes les voies de recours amiables ont été préalablement épuisées. Cette nouvelle procédure doit être vraiment considérée comme l’arme « absolue » de dernier recours.

Traiter le problème spécifique des aires de grand passage (AGP). Il est proposé de confier à l’Etat la responsabilité de déterminer les implantations des AGP dans le cadre du schéma départemental soit de façon fixe et pérenne, soit de façon tournante entre les communes. Comme pour les aires d’accueil, il faut mobiliser les fonds européens (FEADER) en dehors des crédits de droit commun (Etat-collectivités territoriales). Le représentant pourrait être amené, si nécessaire, à agir de la même façon pour la désignation des terrains des fêtes foraines de tradition (fêtes votives).

samedi 20 juillet 2013

LES PREMIERES APPLICATIONS DE LA LOI ANI

La loi ANI
« Nous sommes les cobayes d'une loi inventée par la gauche »

(Attention cette politique n’est pas une politique de gauche, cette loi ANI est un cadeau pour le grand patronat. Le PCF avec le FRONT DE GAUCHE a lutté contre; mais étiez-vous réellement informés par les médias
Les militants du 3ème ont distribué des tracts pour essayer de vous informer)

20 JUILLET 2013 |  PAR RACHIDA EL AZZOUZI  article de Médiapart

 « Vous ne pouvez pas nous aider à passer chez Bourdin pour que les Français sachent »
C'est ce qu'espère André Chassaigne. Le député du Puy-de-Dôme, président du groupe Front de Gauche à l'Assemblée, qui a mené pendant des mois la fronde anti-Ani déposant vainement plus de cinq cents amendements, reprend son bâton de pèlerin. Il entend mettre « au pied du mur Michel Sapin », faire de ce dossier « un exemple emblématique de l'Ani, porte ouverte à tous les abus patronaux » et tient là sa revanche. L'usine Elba, fleuron familial qui a compté jusqu'à 300 ouvriers avant d'être absorbé inexorablement comme beaucoup de PME par les financiers au fil des restructurations, se trouve sur sa circonscription. Et la situation de l'emploi y est particulièrement alarmante. Le bassin, rural et enclavé, « dérouille ». À l'image de Thiers, berceau de la coutellerie et bastion de la plasturgie à genoux, avec un taux de chômage de plus de 11 %, très supérieur à la moyenne départementale.
« Cette décision à la veille des vacances frise l’indécence et confirme de façon magistrale les atteintes sans précédent au droit du travail que recèle cette loi », s'emporte le député. Il s'est fendu d'un courrier à Michel Sapin et Arnaud Montebourg. Remonté comme jamais : « Contrairement aux engagements du candidat François Hollande, aucune mesure législative n’a été prise pour mettre un terme aux licenciements abusifs. Bien au contraire, le 16 mai dernier, lors du débat parlementaire sur la proposition de loi des députés du groupe GDR visant à interdire les licenciements boursiers et les suppressions d’emplois abusives, Sapin s'est réfugié derrière le soi-disant bouclier de la loi de sécurisation de l’emploi pour justifier son refus de faire adopter notre proposition de loi. On voit les dégâts aujourd'hui. »
Pour les 64 salariés de la Monnerie-Le-Montel, petite commune de 2 000 âmes, cette annonce est un « énorme coup de massue ». Rien ne laissait présager une telle nouvelle.« On a travaillé comme des fous pour préparer la rentrée scolaire. Il y avait cinquante intérimaires depuis février. On venait de recevoir des chaussures de sécurité toutes neuves. Le directeur du site nous répétait que nous étions les meilleurs depuis que nous nous sommes recentrés sur la production de classeurs à anneaux, que le groupe allait investir. En 2011, je suis même allée en Angleterre pendant quinze jours pour apprendre à travailler sur de nouvelles machines et ensuite former mes collègues. »Assise dans un recoin à l'entrée de l'usine au milieu d'un petit groupe de salariés, Marie est inconsolable. Elle a « les jambes coupées » et cinquante ans, « l'âge où le voyant devient rouge pour retrouver un emploi ». « C'est comme si une bombe m'avait soufflée », articule-t-elle ce lundi 15 juillet.
« Vous ne pouvez pas nous aider à passer chez Jean-Jacques Bourdin et au 20 heures pour que les Français sachent que nous sommes les cobayes d'une loi inventée par la gauche qui profite aux patrons voyous ? » demande très sérieusement sa collègue Véronique, qui a ressassé tout le week-end « la trahison ». Elle est venue travailler ce lundi en se jurant : « c'est un mauvais rêve, c'est impossible de nous virer comme des malpropres juste avant les vacances après nous avoir félicités pendant des années pour la qualité de notre travail et la productivité du site ». Sa machine « montage classeur »tourne encore en 3X8. Elle a voté Hollande, croyait « au socialisme » et n'ira « plus jamais voter puisque leurs lois sont pires que celles de la droite ».
Eric, 46 ans, une compagne au RSA et une peur-panique de l'avenir © Rachida El Azzouzi

« Et si Hamelin profitait des congés pour nous piquer les machines ? » s'inquiète Danièle. Elle part à la retraite à l'automne, catastrophée à l'idée de voir le rideau tomber sur cette usine ancrée dans le territoire depuis 1906. « J'ai passé ma vie ici. J'avais promis de repasser boire le café avec les camarades », dit-elle, le regard braqué sur le portail de l'immense domaine qui jouxte le site. C'est la propriété des Chevaleriat, la famille qui a fondé cette papeterie : «Ils sont écœurés devant ce saccage. » Danièle pense aux jeunes, aux quadras, majoritaires dans l'usine, à tous ceux qui ont des crédits sur le dos.
Comme Jean-Luc, 34 ans. « Même si la dernière embauche remonte à dix ans, on avait tout pour y croire. » Alors sa femme et lui ont fait construire il y a un an, emprunté sur 25 ans et mis en route leur deuxième enfant. « Il va naître en août dans ce merdier et c'est comme un rêve qui part en fumée », lâche-t-il. Depuis neuf mois, il était chef d'équipe. Cela ne se voit pas sur sa fiche de paie bloquée à 1 200 euros nets et au grade d'ouvrier qualifié alors qu'il devrait être agent de maîtrise, mais c'était le sacrifice pour accéder à la promotion. « Tout ça pour rien. »

« Je ne vais pas dire à mon gosse : ''Papa n'a plus de boulot alors on ne part plus en vacances." »

Jean-Luc, coincé par les travaux de sa maison et la naissance de son deuxième enfant, n'avait pas prévu de partir en vacances. Mais la plupart des collègues, si. « On a réservé des campings, fait des acomptes. Je ne vais pas dire à mon gosse : “Papa n'a plus de boulot alors on ne part plus en vacances, on reste à Thiers, ville morte”. » Éric fond en larmes. Il porte seul la charge de sa famille recomposée, sa compagne touche le RSA. Et soudain, l'avenir le panique. Il a bien un CAP de boulanger mais il est allergique à la farine. « Qu'est ce que je vais devenir à 46 ans ? »
Quel que soit l'âge, la question est sur toutes les lèvres, de la machine à café au mur de palettes érigé à l'extérieur sur lequel les salariés ont déployé une banderole noire où en lettres jaunes, on peut lire « Elba, 64 morts ». Comment se battre dans la torpeur de l'été dans cette usine loin de tout, qui n'est pas un bastion de la lutte, sachant que la nouvelle législation les entrave dans leurs possibilités de recours devant la justice ? Comment faire du bruit, obtenir que les discussions soient repoussées à septembre compte-tenu des vacances ?
Benjamin, 29 ans: «Moi je suis ingénieur, je fais mes valises, je trouverai du boulot. Mais les collègues qui ont des familles?»
Brûler des palettes ? Faire grève ? Descendre dans la ville-préfecture à Clermont-Ferrand mettre la pression sur les représentants de l'État ? Dire aux voisins de ne plus acheter par solidarité de cahiers Super Conquérant, de papiers à dessin Canson, de classeurs Bantex, de bloc-notes Oxford à l'heure où les grandes surfaces s'apprêtent à recevoir la foule pour la rentrée des classes ? C'était leur fierté d'ouvriers. Pousser le caddie au supermarché et s'arrêter au rayon papeterie sans rien acheter, juste pour contempler le fruit de leur travail sur les étals, se dire : « On sert à quelque chose, on contribue au savoir, à l'éducation dans le monde entier. »
Même les syndicalistes, peu habitués à combattre des licenciements de cette taille, sont perdus, surpris. Ils oscillent entre l'envie d'en découdre et le fatalisme, l'envie de se contenter de négocier une bonne prime à la valise et celle d'aller plus loin dans le rapport de forces. Rui Ribeiro, le délégué CFDT, secrétaire du comité d'entreprise, maudit la nouvelle législation qui fait d'eux « des cobayes » : « C'est de la merde si Laurent Berger (Xle secrétaire général de la CFDT, signataire de l'Ani – ndlr) m'avait demandé mon avis. ». Avec Bouchaib Zaim-Sassi, le représentant FO et Arnaldo Da Silva pour la CGT, ils sont suspendus au téléphone avec leur avocat, Jean-Louis Borie.
Arnaldo Da Silva, délégué CGT: «Apprendre que ta boîte ferme à 15 jours des congés grâce à la nouvelle loi de la gauche dégoûte»
Spécialiste du droit social, rôdé aux PSE et au détricotage du droit du travail depuis trente ans, il a suivi du début à la fin la naissance de l'Ani puis sa transposition en loi et martèle : « Toutes les batailles que l'on ne mène pas sont perdues. » La nouvelle législation restreint les possibilités de recours en amont ? Il ne s'inquiète pas et fourbit ses armes. « Il est trop tôt pour l'heure tant que la première réunion n'a pas eu lieu pour agir, tant que l'expert n'est pas entré en scène. Cela va se cristalliser en août et en septembre lorsqu'on saura si l'expert mandaté par le CE aura ou non obtenu les informations nécessaires de la part de la direction mais déjà, ouvrir une procédure de ce type pendant les vacances constitue une entrave et nuit à une information de qualité comme ne pas avoir cherché d'accord majoritaire et préféré une décision unilatérale. »
En attendant, les salariés qui pensaient que « les licenciements n'arrivaient qu'aux autres » se sont mis en grève mardi 16 juillet « pour une durée indéterminée », ont annoncé fièrement les syndicats. Ce vendredi, ils ont interpellé la ministre de l'Artisanat, Sylvia Pinel, venue visiter une coutellerie dans la montagne thiernoise. À la grande satisfaction de Nicolas, « les collègues commencent à se bouger et à réaliser que c'est pas en pleurant dans son coin qu'on va maintenir nos droits ». Syndiqué à FO, il est le seul ouvrier de l'usine à avoir manifesté deux fois contre l'Ani le printemps dernier. à l’époque, tout le monde l'avait raillé : « Tu as bien du temps et de l'argent à perdre pour aller manifester. »

Médiapart

mardi 16 juillet 2013

HOMMAGE A FRANCOISE CHATOT

L'hommage d'Alain Hayot à Françoise Chatôt

Alain Hayot, délégué national à la culture du Parti Communiste Français et Conseiller Régional Paca a tenu à rendre hommage après la disparition de Françoise Chatôt à Athènes où elle venait de s'installer avec son compagnon Andonis Voyoukas« Ils avaient décidé après leur très longue aventure marseillaise à la tête du Théâtre du Gyptis, de venir au secours de leurs collègues du théâtre grec qui connaît les difficultés que l'on sait » rappelle l'élu communiste. « Françoise était une grande comédienne et metteuse en scène. Je l'ai vu tout jouer admirablement, de Shakespeare à Beckett, du théâtre grec antique au classique français. Avec Andonis ils ont su pendant plus de quarante ans conduire, avec le Gyptis, une aventure tout à la fois artistique et sociale qui marquera l'histoire culturelle de la cité phocéenne. Je m'incline devant une grande artiste et je présente à Andonis mes plus affectueuses condoléances ».
La Marseillaise, le 11 juillet 2013