mercredi 18 juin 2014

LETTRE A MADAME NARDUCCI MAIRE DU SECTEUR POUR L'EMPLOI

SECTION PCF DU 3ième
21 bd Leccia                                                                                        
13003 MARSEILLE                                                                              Madame NARDUCCI
                                                                                                                 Maire du 2ième et 3ième
                                                                                                                Arrondissement de MARSEILLE

Objet : Requête auprès d’Euromed                                                             Marseille le 10 juin 2014

      Nous avons l’honneur de solliciter votre soutien pour une démarche auprès de la direction  d’Euromed. Celle-ci nous semble légitime envers la population du 2ième et 3ième arrondissement.
Nous avons adressé à la direction d’Euromed un courrier pour la sensibiliser aux besoins des habitants de notre quartier et lui demander de prendre en considération le nombre de demandeurs d’emplois.
Au mois de mars des habitants de la cité Belle Vue et de ses environs ont occupé un chantier pour faire entendre leur besoin de travailler, cette action a permis quelques embauches.
 Nous sollicitons de vos services, la diffusion systématique d’informations auprès de la population pour chaque chantier qui s’ouvrira, afin que les habitants puissent déposer leurs CV.
Nous avons distribué un tract pour informer la population de l’ouverture d’un chantier avenue Roger Salengro pour inviter et sensibiliser les habitants des opportunités offertes par Euromed.
Nous sommes convaincus que vous êtes sensible au problème de l’emploi dans notre, votre quartier et que l’information est importante pour les personnes à la recherche de travail.
Dans l’attente de la prise en considération de cette requête, veuillez agréer, Madame NARDUCCI, Maire du 2ième et 3ième arrondissement de MARSEILLE, nos salutations distinguées.
Ci-joint une copie du courrier envoyé à la direction d’Euromed.

                                                                                                        Maurice ATTIA
                                                                                                        Secrétaire de la section PCF du 3ième

LETTRE A EUROMED POUR L'EMPLOI

SECTION PCF DU 3ième    
21 bd Leccia                                                                                         EUROMED
13003 MARSEILLE                                                                              Atrium 10.3 rue des DOCKS
                                                                                                                 13002 MARSEILLE

Objet :                                                                                                   Marseille  Le 9 juin 2014
Embauches prioritaires de riverains      

Nous avons l’honneur de solliciter de votre autorité, l’attention nécessaire à notre requête.

Les habitants de la cité Belle Vue, rue Félix Pyat ont décidé au mois de mars, de bloquer le chantier de construction « des Nouveaux Docks Libres » afin de faire entendre leurs demandes d’embauches.
 A la suite de cette action, plusieurs jeunes ont été embauchés, en nombre insuffisant à notre avis.
Le 3ième arrondissement est un quartier où un fort pourcentage de la population vit au dessous du seuil de pauvreté, le chômage y est très prononcé.
Euromed s’était engagé à offrir des emplois, en priorité aux habitants demeurant à proximité de ses chantiers, de ces quartiers.
Sous votre responsabilité, un chantier va démarrer avenue Roger Salengro, nous vous demandons fermement et très respectueusement que ces engagements soient respectés, nous serons, avec les habitants, attentifs à l’évolution de cette requête, plus que solennelle.

 Dans l’attente de la prise en considération de cette revendication, nous vous prions, d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations respectueuses.

Nous faisons parvenir une copie de ce courrier à Madame Le Maire

                                                                                                     Maurice ATTIA

                                                                                                     Secrétaire de la section PCF du 3ième

mardi 17 juin 2014

EMPLOI: EMBAUCHONS LOCALEMENT

La L2 va-t-elle embaucher ?

C'est une évidence : au Nord, la rocade traverse des quartiers fortement paupérisés où le taux de chômage notamment chez les jeunes atteint des scores élevés. Les associations locales - notamment le collectif des quartiers populaires - ont annoncé qu'elles négocieraient pied-à-pied pour que le chantier dont les habitants subiront les désagréments permette d'embaucher localement. La SRL2 s'est d'ailleurs engagée à respecter un taux de 12% des heures travaillées, soit au-delà de celui en vigueur sur les chantiers de rénovation urbaine.

POURQUOI cela serait-il impossible sur les chantiers de rénovation urbaine

jeudi 12 juin 2014

"RENDEZ-VOUS DES QUAIS"

Au local du PCF
21, bd Leccia
13003 - Marseille

Vendredi 20 juin à 18h

En hommage à Roger Manunta, syndicaliste CGT des dockers, qui vient de nous quitter, les communistes de la section PCF du 3ème arrondissement de Marseille ont le plaisir de vous convier à une soirée projection-débat autour du film "Rendez-vous des quais" de Paul Carpita.
Né en 1926, Roger Manunta, frère de notre camarade Clairette, est investi syndicalement dans le cadre de son travail de conducteur d’engin puis d’agent de maîtrise sur le port de Marseille. Il sera Secrétaire du syndicat CGT des dockers durant les années cinquante et joue ainsi son propre rôle dans le film de Paul Carpita sorti en 1955.
Alors qu’en 1950 un mouvement de grève secoue les dockers, ce film, réalisé entre 1950 et 1953, met en scène les mobilisations des travailleurs marseillais contre la guerre en Indochine et les réalités de la vie ouvrière. Interdit dès sa première projection en 1955, la pellicule sera crue par la suite perdue par Paul Carpita lui-même. Mais, retrouvé dans les fonds de l’INA, le film connaîtra une nouvelle sortie en 1990.
Ce film rend hommage au combat pour le service public du port de Marseille. Il est aujourd’hui encore d’une brûlante actualité, en témoigne les luttes actuelles (SNCM).
La suite de la projection pourra être l’occasion, au cours d’un débat, d’en tirer les analyses et enseignements.
La projection sera suivie d’un repas-partage convivial. Chacun apporte un plat que nous aurons plaisir à partager ensemble.

LUTTONS CONTRE LES INÉGALITÉS


LE FRONT NATIONAL EST-IL EXEMPLAIRE !!!!!

Patrimoine de Jean-Marie Le Pen : un enrichissement suspect de 1,1 million d’euros

11 JUIN 2014 |  PAR MATHILDE MATHIEU
D’après nos informations, l’enquête préliminaire ouverte sur le patrimoine de Jean-Marie Le Pen fait suite à un enrichissement personnel suspect évalué à 1,1 million d'euros entre 2004 et 2009. Les explications, ou tentatives d’explications, fournies par l’eurodéputé et dirigeant frontiste pour justifier la variation de ses actifs n'ont pas convaincu l’ancienne commission pour la transparence, qui a saisi la justice fin 2013


Médiapart

jeudi 5 juin 2014

FÊTE OFFENSIVE LE 28 JUIN


MANIFESTATION DES PARENTS D’ÉLÈVES ET DES ENSEIGNANTS DU 3ème

Classes surchargées, l'urgence marseillaise


Parents d'élèves et enseignants défilent pour la seconde fois ensemble. Ils réclament un plan d'urgence pour des écoles au bord de l'asphyxie.

Toujours plus de marche à pied, les enfants sont fatigués, les parents en ont assez, il faut des écoles dans nos quartiers», scandent à tue-tête les parents d'élèves du 3e arrondissement de Marseille. Hier, ils ont marché deux fois plus longtemps, que lors de la manifestation précédente du 21 mai dernier. Il s'agissait de relier le boulevard National, dont l'école du même nom avait fait l'objet d'un rapport accablant du comité d'hygiène et sécurité (CHSCT), à la mairie, pouvoir central de décision en matière de construction d'écoles. Une délégation a été reçue par Mireille Calmette, responsable aux associations chargée de faire le lien avec le cabinet du maire, sans qu'aucune réponse sérieuse n'ait été apportée quant à la situation «explosive» de ce secteur de la ville.
D'une rentrée à l'autre : une situation de plus en plus dégradée
«Après cette longue marche, nous ne sommes pas démotivés», rapporte Séverine, parent déléguée à la Busserade. Le mouvement pourrait bien s'élargir à d'autres écoles du quartier. Jeudi prochain, parents et enseignants ont prévu de se retrouver pour un pique-nique à l'école maternelle Strasbourg. Ce sera l'occasion de préparer de nouvelles mobilisations dans la perspective notamment du conseil municipal du 30 juin prochain. Derrière 'd'enfumage» de la réforme des rythmes scolaires, la 4ème mandature de Jean-Claude Gaudin (UMP) n'est décidément pas placée sous le signe de l'éducation. D'une rentrée sur l'autre, le même scénario se répète, avec une situation toujours plus dégradée. «Il va falloir bourrer les écoles, aller toujours plus loin». Les projets annoncés comme une école en dur à la Friche Belle de Mai, sur l'îlot Chanterelle ou dans l'ancien lycée Michelet «ne servent qu'à noyer le poisson», fulmine Florimond Guimard du Snuipp-FSU.
«Ecole en état d'abandon», c'est ce que clame ce parent, dont l'enfant de 3 ans n'est pas scolarisé depuis le mois de janvier dernier, faute de place. .
Enseignante à la Busserade, syndiquée à FO, Cellia Mignot réclame elle aussi la création d'écoles et un plan d'urgence. «Nos écoles sont saturées», insiste la syndicaliste. Dans ces quartiers sensibles, dont la plupart des établissements scolaires relèvent de l'éducation prioritaire, les classes comptent parfois jusqu'à 29, voir 31 élèves. «Les enfants en difficulté peinent à être pris en charge. Nous sommes arrivés à un stade, où la situation n'a jamais été aussi explosive» s'inquiète l'enseignante. En soutien Marie Batoux conseillère d'arrondissement (PG) du secteur parle «d'abandon tragique des écoles marseillaises.» Des écoles, véritables bombes à retardement.


La Marseillaise   CATHERINE WALGENWITZ

mercredi 4 juin 2014

LA LUTTE DES PARENTS D’ÉLÈVES ET DES ENSEIGNANTS DU 3ème CONTINUE


COMMUNIQUE

Les parents d'élèves de l'école Busserade Masséna continuent leur mobilisation contre les classes surchargées à la rentrée scolaire 2014. Notre courrier à la maire adjointe de la mairie de Marseille est toujours sans réponse. La délégation reçue à l'inspection académique le 21 mai n'a pas obtenu de réponses solides pour la rentrée 2014. Aucune garantie ne nous a été donnée concernant les effectifs des classes à la rentrée scolaire. Les solution...s envisagées par tous les acteurs concernés relèvent toujours du bricolage et révèlent un manque d'anticipation notoire. Aucune solution durable n'est envisagée par les responsables interpelés pour la scolarisation des enfants dans le 3 ème arrondissement.
En conséquence, nous reprenons le blocage des inscriptions le lundi 2 juin 2014 toute la journée à l'école Busserade Masséna.
Nous investirons l'école le mardi 3 juin 2014 pour manifester notre mécontentement. Apportez vos pique-niques !

mardi 3 juin 2014

LA DETTE PUBLIIQUE EST ILLEGITIME

59% de la dette publique est illégitime : stop à l’austérité !

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que l’État a multiplié les exonérations pour les ménages aisés et les grandes entreprises : de ce fait la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans. Si l’État avait préservé ses recettes au lieu d’organiser ses déficits, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel.
D’autre part des taux d’intérêt excessifs ont provoqué un « effet boule de neige » qui pèse très lourdement sur la dette actuelle. Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

Au total, pas moins de 59% de l’actuelle dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêts excessifs. Ces conclusions montrent l’illégitimité d’une très large partie de cette dette. Les politiques d’austérité imposées aux populations au nom de son remboursement sont donc absurdes économiquement, dangereuses politiquement et injustifiables du point de vue de l’intérêt général : cette dette publique n’a été creusée qu’au bénéfice de l’oligarchie financière, celle-ci doit supporter le coût de son annulation. Comme le propose le rapport du Collectif, il faut sortir les États des griffes des marchés financiers. Il y a urgence démocratique 
Attac

LA BAISSE DU POUVOIR D'ACHAT N'EST PAS POUR TOUT LE MONDE

La France populaire décroche, qui s’en soucie ?
26 mai 2014 - Depuis 2008, le niveau de vie des plus démunis diminue. Une crise qui alimente les tensions sociales, mais n’inquiète pas plus que ça les couches favorisées, dont les revenus continuent à augmenter. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

+ 1 800 euros annuels pour les 10 % les plus riches, - 400 euros pour les 10 % les plus pauvres. Le bilan de l’évolution des revenus sur la période 2008-2011 [1] est sombre pour les milieux populaires. La « baisse généralisée du pouvoir d’achat » [2], tant médiatisée, est une imposture : le pouvoir d’achat augmente pour les plus riches et diminue pour les plus pauvres.

Bien des catégories sont à l’abri de la crise. Elle ne frappe qu’une partie de la population : les plus modestes, déjà fragilisés par des décennies de chômage. Les jeunes, les ouvriers et les employés, la main d’œuvre peu qualifiée travaillant dans les petites entreprises du secteur privé et les immigrés sont en première ligne. Et pourtant, on entend essentiellement le bruit des couches aisées qui continuent d’oser se plaindre d’être matraquées par les impôts. Le gouvernement, dont l’action est formatée par les sondages, a entendu le « ras-le-bol-fiscal ». Il a perdu le sens de la réalité sociale. Les politiques mises en œuvre sont totalement décalées par rapport à la hauteur de l’enjeu.
L'observatoire des inégalités