dimanche 28 septembre 2014

L'ECOLE PUBLIQUE EST EN DANGER


L’ECOLE PUBLIQUE EST EN DANGER
Depuis des années, notamment dans le 3ème, nos écoles publiques souffrent d’un manque de moyens :
- classes surchargées
- matériel dépassé ou inexistant
- locaux vétustes mettant parfois la vie des enfants en danger

Monsieur Gaudin et son équipe font des choix discutables :
- patinoire qui est un gouffre financier
- nouveau réaménagement du stade, pourquoi cela n’a pas été fait correctement la première fois
- fermeture des piscines

Par contre Monsieur GAUDIN et son équipe se montrent très généreux pour les écoles privées ou chaque enfant est doté de 846 € contre seulement 325 € en moyenne pour les écoles publiques

Le comble, le vendredi après midi ils n’ont rien prévu pour nos enfants, sinon une garderie, laissant de nombreuses familles dans le désarroi

D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES

Nos enfants ont droit à une école de qualité, publique et laïque

Une réforme sérieuse est nécessaire pour les préparer à leur vie d’adulte et de citoyen
On a besoin d’une école visant la réussite pour tous avec des enseignants formés et respectés, avec des moyens corrects
Si l’on veut réduire l’échec scolaire : il est nécessaire de mener une politique publique améliorant les conditions de vie des familles concernant l’emploi, la santé, le logement, la culture, l’environnement…

C’EST UN CHOIX DE SOCIETE !

Le Parti Communiste dans le FRONT DE CAUCHE  s’emploie à réaliser ces objectifs

RASSEMBLONS-NOUS POUR Y REUSSIR

dimanche 21 septembre 2014

GAUDIN ET SON EQUIPE DELAISSE L'ECOLE PUBLIQUE AU PROFIT DU PRIVE

Le sénateur-maire UMP de Marseille délaisse l’école publique au profit du privé
le 5/09/2014

Enfants à la rue le vendredi après-midi, gardiennage improvisé à la place des temps périscolaires... Si, pour la rentrée scolaire, c’est la crise dans les écoles publiques de Marseille , l’enseignement privé rayonne. Par la grâce de Jean-Claude Gaudin. le Ravi publie dans son numéro de septembre, en vente chez les marchands de journaux, une enquête exclusive décrivant comment le sénateur-maire UMP privilégie les écoles confessionnelles...
Jadis prof d’histoire dans le privé, le sénateur-maire UMP de Marseille est resté un ardent défenseur de l’enseignement dit « libre ». Alors que la rentrée s’annonce une nouvelle fois chaotique dans les établissements publics à cause de l’impréparation de la réforme des rythmes scolaires (lire ci-dessous) et du manque récurent de moyens, au 1er janvier prochain le forfait annuel accordé par la commune aux élèves marseillais du privé va encore grimper de 10 euros, à 850 euros. Soit une subvention globale de plus de 11 millions d’euros pour les quelques 13 000 têtes blondes (maternelles et élémentaires) et 57 écoles privées de Marseille, toutes confessions confondues (...)

Le RAVI

mercredi 10 septembre 2014

MANIFESTATION POUR UNE ECOLE DE QUALITÉ A LA QUELLE PARITICIPAIENT DES MILITANTS DU PCF

A Marseille, une école publique « dépotoir »

  • lundi 8 septembre 2014 
Contre ses choix, Gaudin rassemble les citoyens... dans la colère. Photo Stéphane Clad Contre ses choix, Gaudin rassemble les citoyens... dans la colère. Photo Stéphane Clad L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

Manque de locaux, incapacité à organiser la réforme... Dans les 2e et 3e arrondissements de Marseille ont pointe la responsabilité du maire, Jean-Claude Guadin, à laisser l’inégalité s’installer.

175 places en centres aérés pour les 7 000 élèves des 2e et 3e arrondissements de Marseille. Encore un handicap qui se rajoute à ceux déjà bien connus du secteur en terme d’éducation et équipement. Et avec un nombre d’ouverture de classes bien en-deçà de ceux escomptés, on obtient un cocktail explosif à la rentrée. Ce que dénoncent, après une action plus large et très remarquée des écoles devant la mairie vendredi, associations, collectifs et partisans du Front de gauche du secteur mobilisés place Cadenat hier pour exiger de vraies réponses de la mairie.
A l’inégalité entre municipalités sur le territoire nationale, la réforme des rythmes scolaires, que Marseille se révèle incapable à mettre en place, va-t-elle déboucher sur l’inégalité entre secteurs ? Les parents ne relâcheront pas la pression avant d’avoir obtenu des réponses dignes de ce nom, des responsables municipaux. Encore moins dans des arrondissements défavorisés. Car en effet, non seulement la solution des centres aérés pour le vendredi avancée par le maire est inadéquate sur le secteur mais en plus, ce souci vient s’ajouter à un mépris déjà souligné l’année dernière question locaux.
« Nous voulons une école de qualité pour tous », balance un militant PCF devant l’école Cadenat à la Belle de Mai, « marre des préfabriqués, des locaux dégradés, des classes surchargées. Et maintenant on nous renvoie au système D. » Pas moins sévère à l’égard du premier édile, Claude Renard, du collectif des Brouettes, souligne l’aberration : « On a ici des ressources associatives riches et fortes de propositions. Mais on préfère voir les intermittents au chômage et remplacer l’éducation sportive ou culturelle par la garderie. On pousse les parents qui le peuvent à se retourner sur le privé. »
Une école publique « dépotoir »
Élue du Front de gauche, Marie Batoux liste les réponses arrachées à la mairie centrale pour faire face aux besoins du secteur : « On aurait deux classes à Révolution au lieu de quatre, un préfabriqué dans la caserne du Muy pour 2015 pour désengorger National dans une situation dramatique et une école à la Friche Belle de Mai pour... 2017. » Pas même de quoi rattraper les retards pour éviter de scinder la salle polyvalente ou informatique en deux afin d’accueillir les élèves restés sur le carreau à la rentrée (comme à la Busserade, à la rentrée 2014).
L’opération à caractère humanitaire « une trousse un euro » s’est couplée hier d’une manifestation de colère collective. « C’est l’abandon par la Ville de l’école publique et obligatoire, on fait du dépotoir, considère la conseillère d'arrondissements, et la pirouette de Gaudin sur les garderies enfonce le clou : ce n’est pas là, la mission de l’éducation nationale ». Stupéfiante gestion de la part d’un ancien prof.
C’est bien l’attitude jugée « irresponsable » du maire qui joue à faire payer aux parents son refus de s’aligner sur la politique nationale qui est pointée ici.
Myriam Guillaume  La Marseillaise

RENTRÉE CATASTROPHIQUE POUR LES ECOLES DU 3ème

Une école de qualité POUR TOUS !!

RAPPELONS-NOUS
EN JUIN Les habitants, les parents, les enseignants de notre quartier manifestaient pour une école de qualité pour tous : manque de locaux, classes trop chargées…

Le chaos à la rentrée ?! La responsabilité de la mairie est évidente ! Nous voulons des réponses !

Les locaux ?

Les problèmes de locaux dans le 3ème arrondissement qui ont clôturé l'année n'ont pas été réglés ! 4 classes ouvertes à Révolution pour les élèves de l'Ecole National, alors que la situation dramatique de l'école National méritait des solutions immédiates bien plus claires ! Les préfabriqués promis ne seront livrés que pour la rentrée de 2015... dans un an ! Et on attend seulement la création de quelques classes à la Friche comme perspective.

Les rythmes scolaires

Pour Monsieur Gaudin, la solution serait les centres aérés le vendredi après-midi... Mais les animateurs ne seraient pas recrutés et surtout dans les 2ème et 3ème arrondissements, pour les 7000 élèves, il n'y aurait que 175 places en centre aéré..
Vendredi 5 septembre les parents d'élèves se sont réunis à 14h030 devant la mairie centrale
Soyons nombreux à revendiquer un service public efficace, gratuit et dans de bonnes conditions pour nos enfants !

IL FAUT UNE ECOLE DE QUALITÉ DANS NOTRE QUARTIER.


LE PCF DANS LE FRONT DE GAUCHE S’ENGAGE POUR DÉFENDRE VOS DROITS.  

LA MAIRIE SUPPRIME LA CLASSE DE VOILE A L'ECOLE BELLEVUE

Rythmes scolaires. Vive émotion à l'école Bellevue, où la classe de voile a été supprimée. Les parents d'élèves iront manifester vendredi devant la mairie.


La réforme en travers, la ville coule les classes de mer
« Nous sommes énervés, nous allons devoir rester chez nous ». « Notre classe de voile a été annulée et il n'y aura rien jusqu'aux vacances de la Toussaint ». Les enfants de la classe de CM2 de l'école Bellevue, un établissement REP+, situé dans un quartier parmi les plus pauvres de Marseille, ont pris leur plus belle plume, pour écrire au maire de Marseille UMP Jean-Claude Gaudin. Avec leurs mots d'enfant, ils ont exprimé leur colère, après que la municipalité ait décidé brutalement d'annuler leur classe nautique.
Une décision brutale, prise quelques jours seulement après la rentrée des classes, alors que l'école Bellevue attendait depuis trois ans, cette activité hors les murs. La ville ayant décidé de ne pas reconduire la convention qui la liait a l'inspection académique. Depuis des lustres, elle permettait aux petits marseillais de pratiquer des activités nautiques sur les temps scolaires.


En plus de l’absence d’activité le vendredi après-midi, la classe de mer a été supprimée pour cette école de la cité Félix-Pyat. Photo Robert Terzian
En plus de l’absence d’activité le vendredi après-midi, la classe de mer a été supprimée pour cette école de la cité Félix-Pyat. Photo Robert Terzian Le Journal La Marseillaise

Adjoint UMP à la mer et aux classes de découverte, Didier Réault explique que l'activité sera reportée sur le temps périscolaire à partir du mois de janvier. Les activités resteront gratuites et se limiteront à une vingtaine de classes, au lieu des 72 concernées. » Je me mets aux normes de la réforme » affirme l'élu. Des séquences de 10 séances pourront être proposées aux écoles les plus chanceuses.

Une injustice de plus
La ville de Marseille fait payer très cher sa gestion calamiteuse de la réforme des rythmes scolaires et prive les enfants de ces trop rares activités qui se déroulaient sur les centres nautiques du Roucas et de Corbières.
A l'école Bellevue, la décision a provoqué une véritable onde de choc. Tout comme leurs enfants, les parents d'élèves ont pris leurs plumes pour écrire à la ministre de l'éducation, à la préfète déléguée à l'égalité des chances, au maire, à ses adjoints. « II nous ont abandonné » lâche cette maman ulcérée. Les enfants étaient déjà privés de natation après la fermeture de la piscine Charpentier en 2009, aujourd'hui ils n'auront pas accès à la mer. Une double peine pour ces familles qui ressentent comme une nouvelle forme d'injustice l'absence d'activités le vendredi après-midi. Les activités périscolaires ne pouvant se mettre en place au plus tôt après les vacances de la Toussaint.
« Nous n'avons plus gué les enseignants pour nous sortir de notre détresse », accusent les parents qui égrènent la liste des dysfonctionnements imputables à la ville de Marseille, comme la vétusté du parc informatique, la couverture du préau qui se fait attendre depuis 20 ans. Comment imaginer des activités dans une cours bétonnée sans arbre, sans ombre l'été et sans abris les jours de pluie. L'école atteint des records avec des classes à 27 élèves, alors qu'en REP +, la moyenne est de 22,8 élèves. Depuis 20 ans Beîlevue n'a jamais obtenu d'ouverture de classes. Rassemblés hier devant leur école, la parents d'élèves préparent activement leur participation à la nouvelle manifestation de vendredi sous les fenêtres de l'hôtel de ville.
L'impréparation avec laquelle la ville s'est jetée dans la réforme, a révélé de nouvelles injustices. L'école se montre plus inégalitaire. Les écarts entre les écoles du sud et du nord de la ville sont devenus insupportables. Celui avec les écoles privées exemptées de réforme et pour lesquelles la ville accorde un budget de 11 millions d'euros par an est indécent.
Les familles parlent de représailles. « Pourquoi nous fait-on supporter cela ? Nous souffrons de cette situation » plaident les parents, la peur au ventre que leurs enfants finissent à la rue le vendredi après-midi.
Rue Félix Pyat, l'école est avec le poste de police le dernier équipement public d'un quartier limitrophe du quartier d'affaires Euroméditerranée. L'opulence d'un côté, la misère de l'autre. Une vie de plus en plus dure, où le sort réservé aux enfants est devenu insupportable.


La Marseillaise   CATHERINE WALGENWITZ

lundi 8 septembre 2014

QUAND LES MÉDIAS DÉCOUVRENT LES PAUVRES

Dans le 3ème arrondissement de Marseille nous avons 55% de personnes qui sont sous le seul de pauvreté, la pauvreté augmente et les pauvres sont malheureusement de plus en plus pauvre en raison du chômage 
Si tous ces gens votaient pour la gauche, la vrai gauche c'est à dire pour le PCF dans le FRONT DE GAUCHE leur vie s'améliorerait,. Mais tout est fait dans les médias pour qu'ils ne votent pas ou même leur faire croire que le FRONT NATIONAL pourrait changer leur vie alors que c'est un parti de droite et qu'il fera une politique de droite quoi qu'il dise


Les « sans dents »: quand les réseaux sociaux découvrent les pauvres


Il a suffi qu’une femme délaissée se venge de son ancien compagnon, ci-devant président de la République, pour que médias et réseaux sociaux se déchaînent. Elle l’accuse de ne pas aimer les pauvres, lui répond : si, si, j’aime les pauvres, c’est ma raison d’être. Et soudain, un engouement général pour la pauvreté !
 Les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie. Même les anti-mariage pour tous s’emparent des « sans dents » et appellent à une manifestation. Personne ne sait ce que François Hollande a bien pu dire, même s’il a dit quoi que ce soit, ou si Valérie Trierweiler a bien compris. D’autant plus qu’on ne voit pas où est le « bon mot » qu’elle semble avoir perçu. François Bayrou est venu à la rescousse du président et a dit qu’il n’avait jamais remarqué un tel mépris, une telle « condescendance » chez François Hollande (France Info le 8 septembre), comme s’il cherchait subtilement à faire, lui aussi, son jeu de mots (sur le « con des sans dents »). On sait que les Anglais, très branchés sur le « less », dont on a hérité avec nos « sans papiers », « sans logis », « sans domicile fixe », parlent de « toothless » (sans dents et par extension : « sans réel pouvoir »), comme du « homeless », du « powerless »…
DSCN4302.JPG [Ph.YF]

Ce qui est sûr c’est que notre langue est prolixe dans le vocabulaire et les expressions sur les pauvres, bien davantage que sur les riches. Il est vrai aussi que la pauvreté est instrumentalisée, et dans ce cas précis, autant par Trierweiler (qui sait qu’elle fait mouche) que par Hollande qui cherche désespérément à convaincre, lui qui fut bêtement accusé de « ne pas aimer les riches », que les pauvres seraient sa « raison d’être ».
 D’un côté, qu’est-ce qu’une compagne qui reste des années durant avec un homme qui méprise sa famille et insulte les pauvres (elle se condamne elle-même avec une telle accusation) ; de l’autre, qu’est-ce qu’on a à faire d’un président qui nous assure qu’il a consacré sa vie à défendre les plus pauvres, au moment où sa politique économique offre tous les gages nécessaires aux tenants du libéralisme, plus libéral encore que la droite qui n’a qu’un objectif : le pousser à aller plus loin encore (avec menace de restrictions accrues des droits sociaux). Au moment donc où l’on comprend plus que jamais que la finance n’est pas son ennemie.
 Parole, parole…
Mais surtout peu importe les dires. Ce qui compte ce sont les actes. On mesure dans quel état de déliquescence le pays est plongé pour accorder tant d’importance à des paroles, ou à des propos dont on ne sait même pas s’ils ont été tenus. Déjà, on a entendu un Premier ministre dire et répéter « j’aime l’entreprise » et les adhérents du Medef lui faire alors une standing ovation : de part et d’autres, on était au comble de la sottise. Si le Medef apprécie Manuel Valls ce n’est pas pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il fait.
 Imaginons un instant que Valérie Trierweiler nous ait confié : bon, François m’a laissée tomber, je lui en veux à mort, mais je dois bien admettre qu’il aime les pauvres, il les aime tellement d’ailleurs qu’il a beaucoup agi dans la coulisse pour permettre aux pauvres édentés de bénéficier de soins dentaires. On aurait fait quoi d’une telle assertion ?
 Ceux qui ont vite saisi la saillie de Valérie, quelle que soit leur place sur l’échiquier politique, ont aligné ce qui les intéressait pour compléter le discrédit. A droite, c’est de bonne guerre, à gauche cela consistait à lister tout ce qui prouve qu’il n’est pas, contrairement à ce qu’il affirme, « au service » des « plus fragiles », des « plus modestes », des « plus humbles », des « plus pauvres » (sa déclaration au sommet de l’Otan, au Pays de Galles, le 5 septembre). Ils ont alors cité pêle-mêle les ministres tricheurs avec le fisc, le sort fait aux Roms, le chômage en hausse constante, le contrôle annoncé des chômeurs, la hausse de la TVA, les morts dans la rue…Tout en se gardant bien d’indiquer, en passant, qu’en 2013, 8,6 % de bénéficiaires supplémentaires ont pu accéder à la CMU, grâce à une modification des barèmes d’attribution. Plus de 400 000 personnes qui ont ainsi accès à des soins (y compris dentaires), ce n’est pas rien. Mais ce n’est pas très porteur sur les réseaux sociaux. Quant aux critiques, elles sont pleinement justifiées : on aurait pu ajouter la stagnation des minima sociaux (excepté une petite progression, bien insuffisante, du RSA), contre laquelle peu se battent.
  DSCN8709_0.JPG 
Mont de piété ou Crédit municipal à Paris ou "ma tante" [Ph. YF]
 Ainsi, récemment le RSA a légèrement progressé pour atteindre 509,30 € : tous les médias ont annoncé ce chiffre. Vous vous rendez compte, plus de 500 euros ! Excepté quelques associations, on ne se bouscule pas au portillon pour dénoncer le fait que cette somme ne permet pas de vivre décemment, en violation flagrante avec ce que dit la Constitution. Et surtout, personne n’a corrigé ce chiffre qui est faux, puisque compte tenu du forfait logement déductible, la quasi-totalité des bénéficiaires (vivant seuls) du RSA ne perçoivent en réalité que 450,15 € (soit 15 € par jour pour se nourrir, se vêtir, se soigner, payer la part de loyer non prise en charge par l’allocation logement, se distraire…).
 Par ailleurs, des hommes politiques ne cessent de mépriser ces bénéficiaires de l’assistance, mais les réseaux sociaux ne mènent pas campagne contre eux. De prétendus experts déversent une propagande jamais vue auparavant contre les droits sociaux, contre la protection sociale, y compris sur des chaînes de télévision publiques (C dans l’air, sur France 5, par exemple), et cela passe comme lettre à la poste. Sans contestation, des documentaires donnent la parole à des familles de la « classe moyenne inférieure » pour accuser « l’Etat de privilégier ceux qui se complaisent dans l’inactivité et préfèrent ne pas se lever le matin » (Capital sur M6 le 7 septembre : classes moyennes « sacrifiées », « pigeons », « dindons de la farce »).
 Il y a bien plus de mépris, de violence dans cette propagande éhontée qui marque des points, qui fait le lit d’une droite extrême (en tout cas dans son versant néo-libéral) que dans un propos rapporté, tenu en privé, incompréhensible, dont on ne sait même pas s’il a vraiment été tenu. Mais il y a fort à craindre que le débat public continuera à faire des gorges chaudes des petites phrases, des bons ou mauvais mots, souvent pour se donner bonne conscience à peu de frais, sans en appeler à une véritable mobilisation en faveur des plus démunis dans ce pays dont le nombre ne cesse de progresser.
Propagande de la droite extrême dans son hebdo Valeurs actuelle
VA_Assistes_0.jpg

Article paru dans Médiapart