jeudi 31 octobre 2013

VENTE DES LOCAUX DE LA CAISSE PRIMAIRE CENTRALE DE L'ASSURANCE MALADIE

Non à la vente du centre de la Sécu à Kléber ! Communiqué de presse du PCF 13

Marseille, le 7 août 2013
Nous apprenons l’intention de la direction de la Caisse primaire centrale de l’assurance maladie (CPCAM) des Bouches-du-Rhône de se débarrasser du centre Kléber, dans le 3ème arrondissement de Marseille.
Au prétexte d’un site inadapté et d’un environnement dégradé, la CPCAM abandonnerait donc un pan du patrimoine financé par les cotisations sociales des assurés sociaux pour s’installer dans un immeuble neuf, vraisemblablement en location, au cœur d’Euroméditerranée.
Abandonner un centre de proximité dans un quartier populaire au profit d’une vitrine au cœur du secteur qui symbolise les affaires et la spéculation immobilière est un mauvais signal. Car ce n’est malheureusement pas le premier projet de vente ou de fermeture d’un centre, décidé par la direction de l’organisme, qui aboutit généralement à la réduction de l’offre de services aux assurés sociaux, sans réellement améliorer les conditions de travail des agents, ni même permettre des économies à la Caisse.
Nous soutenons les salariés et les représentants du personnel dans leur exigence de transparence, de concertation et de gestion démocratique de l’organisme. Nous demandons également à la direction de la CPCAM de renoncer à la vente du centre Kléber.
La Sécurité sociale ne doit pas accompagner la mutation sociologique forcée de Marseille à laquelle rêvent certains responsables politiques et représentants de la finance.
La Fédération du PCF 13

jeudi 24 octobre 2013

MICRO-PARTI DE MARINE LEPEN

Chez Marine Le Pen, une campagne électorale ne vide pas forcément les caisses du parti. Elle peut même les remplir – tout dépend de quel parti on parle. D'après les comptes de la présidentielle 2012 consultés par Mediapart, le micro-parti personnel de Marine Le Pen, baptisé « Jeanne » en l'honneur de la pucelle d'Orléans, a en effet prêté 450 000 euros pour la campagne au taux exceptionnellement élevé de 7 % et empoché 19 000 euros d'intérêts au passage. Une belle opération !
Interrogé sur ce montage, même le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, indique à Mediapart qu'il en ignorait l'existence. Visiblement, les dirigeants de « Jeanne » cultivent le secret en même temps qu'une certaine ingéniosité financière. Et celle-ci semble notamment profiter à un conseiller de l’ombre de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon.
Médiatpart