DEPARTEMENTALE 2015


Marseille, le mardi 24 mars 2015
Communiqué au lendemain du 1er tour des élections départementales de Mars 2015 – Canton 13, Marseille 2
candidats présentés par le PCF et Ensemble, membres du Front de Gauche, Marseille Résistance et Rouges Vifs,
Nous adressons, tout d’abord,  nos remerciements chaleureux à  celles et ceux qui, par leur vote et leur mobilisation à nos côtés durant cette campagne   pour les élections départementales, ont permis une progression des idées de progrès et de combat à l’austérité dans le 2ème canton de Marseille.

Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’ensemble de nos militants, qui, depuis des semaines ont sillonné les rues de nos quartiers. Ce travail de fond est un espoir pour les rencontres et les initiatives à venir, dans l’optique de construire une alternative de Gauche viable et crédible.
Cet engagement de chacun a permis d’obtenir un score de 8.3%   intéressant et porteur d'espoir , dans des  quartiers paupérisés considérés comme ceux des plus pauvres de France, livrés à un clientélisme forcené.

Fort de la confiance que vous nous avez adressée, le rassemblement d’une gauche nouvelle que nous avons souhaité construire sur nos quartiers, se poursuivra et s’amplifiera pour permettre l’émergence d’une alternative progressiste et populaire réelle face à tous ceux qui ont baissé les bras devant les exigences du capital.
Nous avons conscience que l’abstention massive dans nos quartiers (59% d’abstention, presque 10 points au-dessus de la moyenne de la ville) et la présence du FN au second tour,  nous placent toutes et tous devant un chantier de construction démocratique énorme.

Nous sommes convaincus que tant que des réponses aux problématiques auxquelles nos quartiers doivent faire face, de la précarité grandissante, au recul des solidarités et des services publics ne seront pas résolus,l’extrême-droite restera une menace.
Forts de nos valeurs républicaines et face à ce non-choix, pour le second tour, nous appelons nos électeurs à se déterminer en conscience en ayant à cœur l’esprit de solidarité et de fraternité qui anime notre action. Nous voulons vivre en paix, vivre ensemble, dans la fraternité, dans le respect de chacun. En ce sens, nous ferons toujours barrage au FN !

Nous donnons rendez-vous à nos électeurs après les élections, dans nos combats et dans nos  luttes, pour continuer ce rassemblement populaire !
Irène PERRIN TOININ et Hacène DEKHIL,  candidats titulaires,
 Marie-José CERMOLACCE et Maurice ATTIA, remplaçants

Canton de Marseille-2. Résultats du premier tour



 Voix%
Inscrits28.991 
Votants11.59139,98%
Exprimés11.144 

  Voix     %
Force 13Jean-Noël Guérini - Lisette Narducci3.808        34,17%
FNJoël Dupuis - Jeanne Marti2.63123,61%
UMPMarie-Claude Brugière - Thomas Mazet1.41812,72%
PSNora Akhazzane - Gabriel Guaza1.40512,61%
DvG - PCFHacene Dekhil - Irène Perrin Toinin9268,31%
EE-LVStéphane Coppey - Laurence Vichnievsky8227,38%
DLFGabriel Duplaix - Nathalie Forest1341,20%
 
 UN EMPLOI POUR TOUS

En mars 2014 des personnes de notre quartier occupent un chantier à Félix Pyat, début février 2015 d’autres personnes occupent un chantier boulevard National

Les jeunes de nos quartiers veulent travailler

Nous avons fait connaitre nos revendications à Madame NARDUCCI

-     -  A savoir que dans les chantiers initiés par Euromed, l’embauche pour l’insertion soit à la hauteur de 12%,  comme ceux obtenus par  les associations pour les travaux de la L2
-    Pour tous les chantiers,  informer la population lorsqu’un chantier débute, afin que les personnes intéressées  puissent déposer demande et  CV.
-   Que toutes les personnes soient rémunérées suivant les normes françaises (salaire et cotisations sociales).

Mais pas de réponse

Madame NARDUCCI, Monsieur GAUDIN peuvent-ils nous donner des preuves de leurs interventions pour l’embauche réelle des personnes de nos quartiers, que l’embauche pour l’insertion est réalisée pour tous les chantiers, que tous les salariés sont déclarés et payés au salaire et cotisations sociales françaises

Leur seule orientation est le tout béton et au service des grands groupes immobiliers
 
Pour une vraie politique de gauche, une politique avec pour objectif l’humain d’abord il faut un FRONT DE GAUCHE fort
 
Votre vote est important. Plus le FRONT DE GAUCHE sera fort, plus nous aurons la justice sociale  avec droit à la santé, à un emploi, à un logement décent…

L’abstention n’est pas une solution: après les élections les politiques regarderont le vote pour la vraie gauche, et suivant sa force empêchera une politique d’austérité pour les plus pauvres pendant que les plus riches continueraient à s’enrichir

VOTEZ POUR LES CANDIDATS DU FRONT DE GAUCHE
 
Irène PERRIN TOININ et Hacene DEKHIL

Avec pour remplaçants
Marie-José CERMOLACCE et Maurice ATTIA



 


2-3. Avec ses candidats, le Front de gauche mise sur la jeunesse et la connaissance du terrain dans ce canton considéré comme un bastion de Guérini.

« À gauche, mais à gauche toute »
Débats, porte à porte, distribution de tracts, affichage... Dans les 2e et 3e arrondissements de Marseille, soit le canton 13 des Bouches-du-Rhône, le Front de gauche s’annonce combatif pour les départementales. « Nous sommes les seuls candidats à représenter cette gauche qui lutte pour la transparence et la démocratie », estime la communiste Irène Perrin Toinin. Cette jeune militante de 29 ans, pour la première fois engagée dans une campagne électorale, ne se laisse pas démonter par ses rivaux. « Nous ne nous positionnons  pas par rapport à Jean-Noël Guérini et Lisette Narducci [maire du secteur, ndlr]. Il faut se rappeler qu’elle s’est alliée avec la droite aux municipales... »
Qu’importe si, sur place, l’influence du président sortant du conseil général (ex-PS, désormais chef de file de la Force du 13), transpire partout. « Nous nous battrons notamment pour l’emploi. Nous sommes dans le quartier d’Euromed. Le conseil général peut jouer un rôle, à travers les missions locales », commente Irène Perrin Toinin. Ce que confirme son binôme.
« Euromed profite plus aux multinationales qu’aux habitants du quartier », juge Hacène Dekhil, membre du mouvement « Marseille Résistance », qui vit à la Belle de Mai depuis sa naissance.
Quelques désillusions
Il connaît bien le quartier et toutes les promesses non tenues...
« Quand j’étais jeune, on nous parlait d’installer un complexe sportif dans le 3e. Il n’a jamais vu le jour ! » Même désillusion concernant le projet de maternité : « Finalement, c’est devenu un club de vacances », se désole Maurice Attia, suppléant de Hacène Dekhil. En ligne de mire, tous visent « ces dinosaures de la politique » et le clientélisme récurrent à Marseille. Pas question donc de jouer les spectateurs.
D’autant que, « nous sommes dans un contexte national particulier », ajoute Marie-Jo Cermolacce, suppléante d’Irène Perrin Toinin.
Entre un gouvernement socialiste qui mène une politique de droite et la réforme territoriale qui se prépare (avec, entre autres, la création d’une métropole qui devrait récupérer une partie des compétences du département), les enjeux sont vastes. « Mais nos adversaires, c’est avant tout la droite et l’extrême droite », poursuit cette ancienne élue communiste qui promet d’apporter toute son expérience aux candidats titulaires.
À cela s’ajoute le risque d’un fort abstentionnisme. Rappelons que dans ce canton,  sept binômes (dont trois de droite ou extrême droite) seront en lice le 22 mars.

MARJOLAINE DIHL  La Marseillaise

 

 
 

 

 

 
 


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