samedi 24 mai 2014

ECOLE DU 3ème EN COLERE

Une manifestation réussi pour une politique pour l'école dans le 3ème permettant à nos enfants de réussir
ECOLE DU 3ème EN COLERE
Anne

mercredi 21 mai 2014

MANIFESTATION DES PARENTS ET DES ENSEIGNANTS DANS LE 3ème

Plus d'une centaine de parents et d'enseignants ont manifesté pour que les enfants de nos quartiers soient accueillis dans des conditions décentes
Monsieur GAUDIN et les élus UMP ont délaissé notre quartier malgré les promesses, cela suffit, construisons les écoles promises pour éviter que nos enfants soient scolarisés loin de chez nous et mettons dans les normes de sécurité nos écoles
Les militants du parti communiste du 3ème étaient présents et seront au côté des parents et des enseignants dans leur lutte pour l'amélioration de l'éducation  



Les écoles du 3e arrondissement mobilisées contre la surcharge des classes
Banderoles à la main, Chantal Dacar et Séverine Lisci, toutes deux déléguées des parents à l'école Busserade-Masséna, scandent "on veut des écoles, ici et maintenant". Ce mardi matin devant l'école National, les parents et les enseignants des écoles du 3e arrondissement se retrouvent une nouvelle fois pour aller manifester devant l'inspection académique, en vue d'obtenir des actions concrètes contre la surcharge des écoles du secteur.
Florimond Guimard militant du Snuipp-FSU 13, prend la parole pour lancer le départ : "Le tableau est noir, il est temps d'en finir avec la politique de l'autruche. Va t-on continuer à charger les écoles ? Comment vont-ils accueillir les enfants à la rentrée 2014 ?". Le ton est donné. "Gaudin radin, du pognon pour l'éducation !", scandent les manifestants. Six représentants rencontrent ensuite l'inspecteur académique adjoint, Giuseppe Innocenti. A l'issue de l'échange, Sévérine Lisci s'agace :"il n'en est rien sorti. La mairie et l'inspection académique se renvoient la balle. Des classes vont s'ouvrir, quatre classes à l'école Révolution et une à la maternelle du boulevard de Strasbourg, mais l'inspecteur ne nous dit pas si c'est dans l'élémentaire". 
Depuis le 13 mai, les parents bloquent l'entrée de l'école Busserade au petit matin, jusqu'à 9 h afin de se faire entendre par la mairie. Florimond Guimard estime que "les choses doivent s'accélérer et être éclaircies rapidement". À un mois de la sortie des classes, les parents d'élèves veulent profiter ce jeudi de l'arrivée d'un inspecteur général mandaté par Paris et en visite en zone d'éducation prioritaire pour l'interpeller.
Par Mariama Hassani, le 21 mai 2014    
Marsactu

mardi 20 mai 2014

UN EMPLOI POUR TOUS

Les Communistes du 3ème 

UN EMPLOI POUR TOUS !!

RAPPELONS-NOUS
Marseille : les chômeurs de la cité Félix Pyat veulent travailler
EN MARS Des habitants de la cité Félix Pyat ont décidé de bloquer un chantier de construction pour se faire embaucher.

A la suite de cette action plusieurs jeunes avaient été embauchés en nombre insuffisant à notre avis
Unissons-nous pour que les quotas d'embauche prévus par la charte Nationale d’Insertion  soient au moins respectés

ENSEMBLE ET NOMBREUX NOUS DEVONS DÉFENDRE L’EMPLOI POUR TOUS….SANS CLIENTÉLISME.

EUROMED

EN JUIN VA DÉMARRER UN CHANTIER avenue SALENGRO

IL FAUT EMBAUCHER EN PRIORITÉ DES MARSEILLAIS ET EN PARTICULIER DE NOTRE QUARTIER.
FAITES VOUS CONNAITRE A EUROMED      Atrium 10.3 rue des DOCKS 

LES PERSONNES DE NOTRE QUARTIER VEULENT TRAVAILLER, LE CHOMAGE NOUS EST IMPOSE.
DES SOLUTIONS EXISTENT

LE PCF DANS LE FRONT DE GAUCHE S’ENGAGE POUR DEFENDRE VOS DROITS.  

PAS UN SEUL CHANTIER DANS MARSEILLE NE DOIT DÉMARRER SANS EMPLOYER DES PERSONNES DE NOTRE QUARTIER

Section du parti communiste du 3ème     21 rue Leccia 13003 Marseille tous les mardis de 18h à 20h

lundi 19 mai 2014

POUR NOS ECOLES.... MOBILISONS-NOUS

POUR NOS ÉCOLES… MOBILISONS-NOUS !

La rentrée scolaire 2014 s’annonce catastrophique dans le 3ème arrondissement de Marseille.
Les écoles sont déjà pleines, il n’y a plus de locaux disponibles, des salles polyvalentes ont déjà été condamnées les années précédentes, certains enfants n’ont donc pas de place dans leur école de secteur et leurs parents ne savent pas où ils seront scolarisés l’an prochain…

Cette situation, qui n’est pas nouvelle mais s’accentue d’année en année, est la conséquence d’un manque d’anticipation, voire d’un désintérêt de la ville de Marseille en matière d’Education sur ce secteur. Sans parler des conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants et personnels municipaux qui elles aussi se dégradent année après année dans les écoles existantes.

Nous ne pouvons accepter qu’une telle situation perdure plus  longtemps.

Nous demandons :
- l’accueil de tous les enfants au plus proche de leur domicile
- un plan de constructions de nouvelles écoles dans le quartier
- les travaux nécessaires dans les écoles existantes
- la réduction des effectifs par classe (actuellement jusque 31 élèves)
- des équipements culturels et sportifs de proximité

MANIFESTATION MERCREDI 21 MAI
Départ 10h devant l’école National
(179 Bd National 13003)

Marseille, le 16 mai 2014
Collectif des parents / enseignants des écoles élémentaires Busserade, Cadenat, National, St Charles 2, maternelles Belle de Mai, Jobin, Pommier




MOBILISONS-NOUS POUR NOS ÉCOLES
IL Y A URGENCE !!!

Des parents d’élèves de Busserade, soutenus par les enseignants occupent l'école de leurs enfants depuis quelques jours. 
Nous partageons leur préoccupation qui touche les autres écoles du secteur (élémentaires National, Cadenat, Busserade; maternelles Jobin et Belle de Mai) : le nombre d’élèves du périmètre de chacune de ces écoles attendu à la rentrée 2014 nécessiterait l’ouverture d’une classe sur chaque école. Or aucune n’a de local disponible (sauf à condamner des salles polyvalentes, ou d'accueil, bibliothèques...) Non, on ne peut pas ajouter des effectifs dans des écoles déjà surchargées, dans des classes, des cours et des cantines devenues trop petites. 

Le problème augmente d'année en année, et avec la saturation dans les écoles du secteur, la seule proposition de la Mairie est de scolariser les enfants loin de leur domicile, y compris dans des écoles différentes dans le cas de fratries. 
Nous ne pouvons accepter de telles conditions d'accueil de nos enfants dans leurs écoles. 
Nous demandons la construction de nouvelles écoles dans le quartier, afin de correspondre à un accueil de qualité pour nos enfants. Nous demandons que nos écoles soient entretenues afin d'offrir à nos enfants un accueil digne de ce nom. 

MANIFESTATION MERCREDI 21 MAI 2014
RENDEZ-VOUS DEVANT L'ÉCOLE NATIONAL
POMMIER À 10H

LES PARENTS DÉLÉGUÉS DE L'ÉCOLE MATERNELLE BELLE DE MAI ORGANISE 
UNE RÉUNION LUNDI 19 MAI À 16H30 
AFIN D'INFORMER LES PARENTS SUR LA SITUATION ET D'ORGANISER LA POURSUITE DU MOUVEMENT



DES AIDES POUR LES ÉCOLES MARSEILLAISES !!!

Dix écoles du 3ème arrondissement ne pourront ouvrir de classes à la rentrée 2014 faute de local disponible.
Les enseignants et parents des écoles Busserade, Cadenat, National, Belle de Mai, Jobin, Pommier … lancent un appel à mobilisation à tous les parents d’élèves, enseignants et habitants de Marseille pour que cesse cette discrimination scolaire et qu’un plan d’urgence soit mis en œuvre pour l’Education dans ces quartiers.
Ils en appellent à l’Inspection académique, responsable de la scolarisation des élèves.

MANIFESTATION  MERCREDI 21 MAI
à 10 heures

Départ devant l’école National (179 bd National) jusqu’à l’Inspection Académique (28 bd Charles Nédelec).
Depuis octobre 2012, ce collectif alerte les citoyens marseillais sur les enjeux de l'école et en particulier la question de l'encadrement.des.aides.pour.les.ecoles@gmail.com
Page facebook.com/Collectif.dz
Retrouvez nos petits films en ligne sur notre web-série youtube "DZ pour les écoles marseillaises"

Avec le soutien de :la CGT-Ville de Marseille, le SDU-13-FSU, le SNUIPP-FSU-13, le SGEN-CFDT-13, SUD éducation (Solidaires) Bouches-du-Rhône

dimanche 18 mai 2014

LUTTE CONTRE LE TRAITE TRANSANTLANTIQUE


Des militants dont des communistes du 3ème étaient ce samedi sur la Canebière pour informer sur ce traité dit TAFTA

mardi 13 mai 2014

A LA BELLE DE MAI, LES ECOLES VONT CRAQUER

À la Belle de Mai, les écoles vont craquer

La mobilisation de l'école National couve encore et voilà que les parents d'élèves de l'école Busserade ont bloqué ce mardi l'accès à l'école qui accueille leurs enfants. Tous demandent l'ouverture urgente de nouvelles classes dans le 3e arrondissement. Or, les projets de construction de la Ville s'échelonnent entre 2015 et 2018.

Esther Griffe
Par Benoît Gilles, le 13 mai 2014Après la cigarettière, la mère d'élève en colère est en passe de devenir la nouvelle image associée au quartier de la Belle de Mai. Chaque année, en prévision de la rentrée, les parents d'élèves se mobilisent pour pousser la Ville à trouver une solution durable à la saturation des écoles du secteur. Lundi dernier, ceux de l'école National, située sur le boulevard du même nom, obtenaient de la Ville un rendez-vous et la promesse que la construction d'une école provisoire avec deux fois dix classes serait proposé lors du conseil municipal du 23 juin pour la rentrée 2015.
Ce mardi, à quelques mètres à peine, ce sont les parents de l'école Busserade-Masséna qui ont sorti les draps peints et bloqué durant quelques heures l'accès à leur établissement. "Nos enfants ne sont pas des sardines", proclame la banderole tendue devant l'école. Au bout du balai qui s'agite, Barbara résume leurs revendications : "Cette école en préfabriqué à été construite en 2010 pour faire face aux besoins du quartier. A l'époque, elle comptait 8 classes. Elle en a 11 aujourd'hui. A la rentrée 2013, ils ont même coupé en deux le gymnase pour en faire une de plus. Là, les effectifs ont encore augmenté et ils nous annoncent la construction d'une nouvelle classe. Là, on dit stop".

"Toutes les écoles sont saturées"

Emboîtant le pas aux parents de l'école National, ils souhaitent voir construire une école provisoire sur le terrain des casernes. "S'ils ont été capables de construire la Busserade en trois mois, ils peuvent en faire une nouvelle pour la rentrée 2014", estime Fathia, une autre mère d'élève. En revanche, elle refuse l'idée que leur mouvement soit une simple contagion de celui enclenché la semaine précédente à National. "Nous avons fait une pétition il y a plusieurs mois déjà, rétorque-t-elle. De toute façon, le problème est connu depuis longtemps. Toutes les écoles du secteur sont saturées et, à chaque fois, ils nous ressortent la même histoire. A quoi ça sert qu'ils recensent nos enfants chaque année pour qu'on découvre à la rentrée qu'ils n'ont pas d'école ? Nous voulons du concret"
Affairé à faire entrer les élèves, un enseignant abonde dans son sens : "La poussée démographique a commencé en maternelle, il y a plusieurs années. Et, forcément, les élèves finissent par atterrir en primaire". Sur les quatre maternelles et les sept primaires, il a comptabilisé 14 élèves en plus, ce qui oblige l'inspecteur d'académie à ouvrir une classe supplémentaire. "Le quartier est en zone d'éducation prioritaire, détaille Florimond Guimard, du syndicat SNU IPP. Cela impose un maximum de 25 élèves par classe. Quand ce taux est dépassé, l'inspection d'académie décide l'ouverture de classes supplémentaires. Or, à Marseille, cette ouverture est impossible faute de locaux pour les accueillir".
Le syndicaliste a comptabilisé 25 écoles concernées dans l'ensemble de Marseille dont dix classes supplémentaires dans les écoles de la Belle-de-Mai. "On sait que ce quartier est l'un des plus pauvres de Marseille, de France, voire d'Europe. On y trouve un habitat très dégradé qui accueille les familles qui n'arrivent plus à se loger dans les arrondissements du centre-ville. Ces déplacements s'ajoutent à la démographie déjà forte dans le quartier. Mais tout cela est connu de tous. Ce n'est pas une découverte".
Contactée par nos soins, l'adjointe aux écoles, Danielle Casanova a une lecture plus brutale de cette situation sociale et de la difficulté de la Ville à suivre le mouvement :
Les urbanistes partent du principe qu'en France, on fait un 1,5 enfant par femme en moyenne. Dans ce quartier, ils en font plutôt 5 qu'1,5. Forcément, on a du mal à suivre.
Cette évaluation au doigt mouillé résiste mal face aux vérités statistiques. Ainsi en septembre dernier, à l'occasion d'une visite du ministre de l'éducation Vincent Peillon le site Provence Education citait des statistiques de l'Insee à l'appui des propos du directeur d'académie, Jean-Luc Bénéfice, toujours à propos de l'urgence à bâtir de nouvelles écoles. Or, selon les données de l'Insee pour l'année 2009, les familles ayant quatre enfants ou plus âgés de moins de 25 ans représentent 8,1% de l'ensemble des familles contre 3,7% sur l'ensemble de la ville. Si le nombre d'enfants par femme est sans doute plus élevé dans cet arrondissement qu'ailleurs, il est stable puisqu'il a progressé de moins d'un point depuis 1999. En revanche, les familles de la Belle de Mai sont 47,8% à avoir un ou deux enfants dans cette même catégorie d'âge contre 46% dans l'ensemble de la ville. 

"Ces élèves en trop auront disparu à la rentrée"

Quant à la surchauffe que connaît l'école Busserade, l'élue la minimise : "Les parents m'ont parlé d'un surplus de quatre élèves. Or, on sait qu'il y a beaucoup de déménagements en cours d'année dans ce quartier. Ces élèves en trop auront sans doute disparu à la rentrée de septembre quand nous ferons le point avec l'inspection d'académie pour ajuster la carte scolaire". En tout cas, il est hors de question d'envisager la construction d'une école provisoire dans un délai aussi court. "Les gens n'ont pas conscience des délais administratifs nécessaires. Certes, pour poser les modules il faut trois mois, mais il faut compter six à huit mois si on prend en compte l'ensemble des formalités"
En attendant la construction puis l'ouverture des écoles "provisoires" de la caserne Bugeaud pour la rentrée 2015, Danielle Casanova a une solution transitoire pour faire face à la surchauffe : "Nous recherchons des locaux disponibles dans les écoles du secteur notamment avenue de Strasbourg et à l'école Révolution près de Félix-Pyat où quatre classes sont d'ores et déjà disponibles". Une proposition qui fait bondir Florimond Guimard : "Encore une fois, on va forcer les familles à traverser le quartier pour amener leurs enfants à l'école, voire même séparer les fratries. Or, si on impose un taux maximum de 25 élèves par classe, c'est pour la réussite scolaire de ces enfants qui sont des Marseillais comme les autres".
Dernière carte de la Ville, la construction d'une nouvelle école à la Friche Belle de Mai en 2017 voire 2018. Mis à part, les 133 logements du programme en cours de construction sur le site de l'ancienne maternité du quartier, la future école sera située assez loin des zones très peuplées situées à proximité du boulevard National et des anciennes casernes. Les 25 000 mètres carrés des casernes du Muy font rêver les parents d'élèves du quartier : "Notre école a déjà été construite sur le site d'une ancienne caserne, note une maman. Pourquoi ne pas en faire plus ?"
Dans le volet culture de son programme électoral, Jean-Claude Gaudin y voyait plutôt un "pôle média 2.0" pour doubler le potentiel d'emplois de la Friche Belle de Mai. Ni élémentaire, ni maternelle, donc.

marsactu Par Benoît Gilles, le 13 mai 2014

ECOLE BUSSERINE MASSENA


jeudi 8 mai 2014

UNE BIBLIOTHÈQUE POUR LE 3ème

Brouettes et Compagnie est un collectif d’habitants du quartier qui depuis 6 ans ont mis en chantiers poétiques leur volonté et leurs désirs de « plus belle de mai ».
Pour Construire et cultiver notre cité, nous avançons de bricolages en palabres, d’étagères de livres en essaimage de rues et nous avons le plaisir de constater que de nombreux et nouveaux chantiers émergent. L’élan des Brouettes a déclenché de belles énergies, notamment dans le jardinage du quartier.
Il y a encore quelques mois pour rentrer le soir du Panier ou de Longchamps, les habitants du quartier n’avaient, une fois quitté le tram, que leurs pieds pour rejoindre leur domicile, aujourd’hui un nouveau bus, le 582 les transporte.
Les Brouettes l’ont rêvé avec la Belle Navette en 2012, et maintenant tous les habitants de Marseille usent de ce nouveau bus de nuit qui, nous l’espérons, deviendra peut être la vraie belle navette écologique de notre projet initial.
C’est magique ? NON ! C’est une mobilisation et les signatures de pétitions qui ont favorisé l’attention des collectivités.
Avec les promenades sonores du quartier qui viennent se rajouter à un programme déjà bien fourni accompagnement original de balades citadines, des Marseillais, des touristes se promènent et découvrent la “Belle de mai”, ses histoires, ses recoins, ses initiatives, son histoire en train des se poursuivre.
C’est magique ? NON ! C’est un partenariat productif des Brouettes avec Radio Grenouille.
Nos brouettes débordent de livres, des étagères se remplissent puis se vident chez des commerçants, des restos, des cafés du quartier, à la Maison pour tous, la Balnéo, l’ « Art de vivre »…
C’est magique ? NON ! C’est la solidarité active d’habitants qui veulent partager les romans, polars, BD qu’eux et leurs enfants ont aimé et qu’ils veulent recycler ou “troquer”. Notre quartier est un vivier d’initiatives culturelles et artistiques partagées, solidaires, innovantes, surprenantes, fragiles souvent précaires et d’offres comme celles de La friche qui après plus de 20 ans s’est vue attribuée en 2013 les moyens d’une belle réhabilitation qui donne aux artistes, aux habitants un outil commun à vivre et partager.
En 2013, avec les murs enchantés par les immenses photos de JR puisées dans la mémoire des habitants, les journaux, les médias ont beaucoup parlé de la Belle de mai. Notre quartier sort de l’ombre et des préjugés, pensons-nous.
Mais ces offres pourront elles durer et répondre aux espoirs qu’elles suscitent ? 
Nous voudrions solennellement nous adresser aux élus, à qui nous transmettrons notre pétition porteuse de nos espoirs et de notre exigence.
45000 habitants et pas de bibliothèque! (ex Aubagne 45000 habitants 2 bibliothèques), la liste est longue en France, de communes, de quartiers de moins de 10000 habitants dotés d’une bibliothèque.
Qu’est ce qu’une bibliothèque publique ?
Pour nous elle exprime la volonté de la collectivité nationale et des collectivités locales de rassembler, de communiquer des œuvres et des infos pour servir l’INTERET GENERAL
ELLE RIME AVEC JUSTICE SOCIALE.
L’affranchissement d'un peuple comporte deux stades:
L’ECOLE PUBLIQUE LAIQUE ET LA BIBLIOTHEQUE qui comme l’école doit être LAIQUE ET GRATUITE a dit en son temps JAURES.
Le front populaire a engagé en 1936 dans le cadre de sa politique d’Education Populaire, le développement d’un réseau de bibliothèques publiques pour rendre accessible des collections, de livres, de disques, de photos, des moyens de connaissances de la musique et de l’art.
“L’école et la bibliothèque sont nécessaires à l’EGALITE DES DROITS il suffirait qu’un seul citoyen soit négligé pour que le corps entier de la nation soit opprimé “ a dit Condorcet.
Quelles sont donc les fonctions indispensables au vivre ensemble qui permettent d’atteindre cet ambitieux objectif et qui nous manquent ici.
Voici sans hiérarchie ce qui nous semble essentiel :
-Contribuer à l’égalité des chances en offrant des espaces utiles à la formation à l’étude et des ressources documentaires dans un environnement culturel qui dépasse l’utilitarisme.
-Contribuer à l’emploi, à la formation tout au long de la vie.
- Permettre à ceux qui sortent de l’illettrisme d’approfondir leur découverte.
-Aider à sélectionner dans les autoroutes de l’information formidablement démultipliées par internet, ce qui est utile à un moment dans sa trajectoire de vie personnelle et professionnelle.
-Offrir des collections représentatives des évolutions de l’art et des sciences.
-Co-construire avec d’autres des événements culturels exigeants et médiateurs.
-Contribuer à la cohésion d’un territoire.
C’est grâce aux bibliothèques que des milliers d’enfants se familiarisent avec les livres souvent absents de leur environnement social.
La lecture s’avère une activité utile à l’autonomie de la pensée, à la formation de la personnalité, à la maitrise de l’expression …………… et A LA LUTTE CONTRE L’ECHEC SCOLAIRE
Des chiffres parlent :
Au niveau national, la réussite au Brevet des Collèges est de 82%.
A la Belle de mai 53,5% malgré des équipes enseignantes performantes et mobilisées, au collège voisin de la bibliothèque du Merlan 70,3%!
Un livre n’est pas un produit de consommation comme un autre c’est une œuvre, elle nécessite des médiations et donc un personnel compétent dans un environnement favorable à sa découverte. C’est le rôle d’une bibliothèque d’y parvenir.
45000 HABITANTS PEUVENT ILS CONTINUER A S’EN PASSER ?
Notre quartier cumule les handicaps, tous les feux sont au rouge dans les statistiques.
Les enseignants, les professionnels, les associations (comme l’OCB) font TOUT pour faire tenir ce tissu fragile. C’est insuffisant! L’application du droit commun d’un service public à la hauteur des besoins doit sur notre quartier devenir une priorité.
Certains ont pu trouver que dans notre pétition le terme EXIGER était excessif.
Ne polémiquons pas, mais simplement citons une fois de plus JAURES : « prêcher au peuple surmené que la science est une belle chose que la pensée est une noble puissance est aussi facile que stérile si l’on ne crée pas, par l’amélioration des conditions d’existence, Les possibilités concrètes, matérielles de L’ACCESSION A LA CULTURE ».
« il faut que la classe ouvrière EXIGE des conditions de salaire et par conséquent de vie, de nourriture, de logement qui lui permette ……. de retrouver après le labeur, le ressort nécessaire pour goûter les heures de loisirs et pour en consacrer une part à la culture de l’esprit »
« Car la connaissance n’est pas seulement un droit formel ou réel ; elle a, en outre, une fonction émancipatrice. »
D’autres nous disent que l’Alcazar, la bibliothèque départementale, celle du Merlan ne sont pas très éloignées. Ceux là ont ils des enfants et fréquentent ils les bus bondés qui nous desservent et nous permettent d’atteindre ces superbes équipements et en revenir chargés de livres?
Ceux là savent ils que sur notre quartier il y a peu de grands ensembles et de logements sociaux mais un habitat diffus” typiquement marseillais” souvent charmant mais indigne quand il est aux mains des marchands de sommeil et que de nombreuses familles en grande précarité s’y entassent. Leurs enfants n’ont ni l’espace, ni le silence nécessaire à l’étude et à la lecture.
La tour de Babel (de livres) que nous avons construite symboliquement en 2012 est à l’image du
hantier qui a réuni dans une utopie partagée des peuples qui, dans leurs diversités, ont porté le plus
aut possible, leur idéal de construction d’un monde commun.
Le mythe nous dit que la fameuse tour de Babel s’est arretée en chemin, à ciel ouvert. Qu’a t iI manqué aux peuples pour se comprendre et poursuivre l’œuvre commune?
Nous n’avons pas LA réponse mais nous savons qu’ici :
POUR -PLUS BELLE DE MAI,
POUR -VIVRE MIEUX, AUTREMENT, ENSEMBLE
POUR -S’ENRICHIR DE NOS DIVERSITES, DE NOS CULTURES,
IL NOUS MANQUE UNE BIBLIOTHEQUE !

  et "à l'aurore, armés d'ardente patience, nous entrerons dans nos splendides villes“ nous dit RIMBAUD et nous rajoutons "DANS NOTRE SPLENDIDE BIBLIOTHEQUE".

NOUS SOMMES 45000 et des BROUETTES, DEVANT LA PORTE.

(Discours d'inauguration de la Babel bibliothèque, action poétique de lancement de la pétition en 2012)

Merci de faire tourner le plus largement possible

«Les bibliothèques publiques ont pour objet principal de fournir des ressources et des services dans tous les types de médias pour répondre aux besoins des individus et des groupes en matière d’éducation, d’information et de développement personnel, ceci incluant la détente et le loisir. Elles jouent un rôle important dans le progrès d’une société démocratique en donnant aux individus accès à une large gamme de savoirs, d’idées et d’opinions. »  (Manifeste de l’Unesco).

ECOLE NATIONALE SUITE

extrait de l'article de la Marseillaise qui est ici:
"Une partie des élèves de National sera alors délocalisée vers une école «modulaire», selon les termes employés par Danièle Casanova.. 20 classes seront ouvertes à tire provisoire sur le site des anciennes casernes de la rue Bugeaud. Ce groupe scolaire devrait accueillir une partie des élèves de National, ainsi que les enfants qui n’auront pas trouvé d’affectation à la rentrée. Dans ce secteur, on estime à 12 le nombre de classes qui ne pourront pas ouvrir à la rentrée faute de locaux. «Nous, ce que nous voulons c’est que tous les enfants soient délocalisés pendant la durée des travaux», insiste Dalila Douhou."


Voici mon interprétation:
Il manquerait 12 classes à la rentrée 2014 (j'ai entendu 17 pour le 3ème). La mairie va faire 20 classes en "préfabriqués provisoires" pour accueillir les 18 classes de National pendant leurs travaux. Reste donc 2 classes pour éponger le trop (minimum 10 classes)!!!!!!
L'école prévue à la Friche compterait 5 ou 6 classes et ouvrirait en 2016 ou 2017.
Que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a pas de locaux quand on vient de brader la maternité au privé!
Que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'a pas d'argent car il y en a pour la bachelorette et autres "urgences" municipales!
bref, je suis dégôutée et remontée!

Anne
brouettes et compagnie 

lundi 5 mai 2014

ECOLE BD NATIONAL FERMÉE EN RAISON DE SON INSÉCURITÉ



Ce lundi matin l'école était fermée en raison de l'insécurité
Monsieur GAUDIN avec l'UMP refuse à notre quartier le droit le plus élémentaire de travailler dans des conditions normales
Les écoles dans notre quartier sont surchargées alors que toutes ces écoles sont en zone prioritaire, l'école qui devait ouvrir à la friche de la Belle de Mai en septembre où en est-elle? !!!!!!  Cette école malheureusement n'ouvrira pas  la rentrée prochaine comme il était prévu
Les priorités de Monsieur GAUDIN et de son équipe UMP ne sont pas les quartiers nord

dimanche 4 mai 2014

GAUDIN ET LA DROITE SACRIFIENT NOS ECOLES DU 3me


COMMUNIQUE DE PRESSE DU CQPM
Les parents d’élèves de l’école National se mobilisent pour une école qui garantit la sécurité de leurs enfants
Des parents d’élèves de l’école primaire National – 179 Bd National 13003 Marseille - appellent à une mobilisation ce lundi 5 mai à 8h20 devant l’entrée de l’école. En effet, cette école, une des plus anciennes de Marseille, connait de graves problèmes de sécurité qui nécessitent des travaux d’urgence : réfection de la toiture, installation de gardes corps aux fenêtres, insalubrité, pas d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Malgré les nombreuses interpellations des parents d’élèves en direction de la Ville de Marseille et la visite du CHSCT qui confirme l’état d’insalubrité des locaux, la rentrée des élèves est maintenue pour le lundi 5 mai au matin. A ce jour, il n’y a aucune proposition immédiate de rechange pour garantir la continuité des apprentissages scolaires des enfants si ce n’est de retourner dans leur établissement scolaire d’origine !

Pour plus d'information
blog/annie-claude-jeandot/

vendredi 2 mai 2014

DES ENFANTS ROM GUIDES SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE

À la Belle de Mai, des enfants rom guidés sur le chemin de l'école
Dans le cadre du festival des cultures tsiganes Latcho Divano, une exposition a été présentée sur le thème du droit à l'éducation des enfants rom. A cette occasion, Marsactu est allé voir comment se déroulait leur scolarisation à Marseille. L'école Révolution de la Belle de Mai nous a ouvert ses portes.

E.C
Par la fenêtre ouverte, le brouhaha qui domine dans la salle de classe des CP-CE1 s'échappe à contre-courant du mince filet d'air frais. A l'école élémentaire Révolution, dans le quartier de la Belle de Mai, plusieurs enfants rom sont scolarisés, en conformité avec la loi qui oblige les écoles publiques à accepter toutes les demandes d'inscription.
La classe de l'instituteur Laurent Baldovino accueille quatre jeunes enfants, âgés entre 6 et 7 ans. Pour ce cours un peu particulier où les enfants doivent écrire une phrase sur leur semaine passée avec des poneys, Santiago, 9 ans, le grand-frère de Maria-Larissa, est venu prêter main forte aux plus jeunes. Tandis qu'il s'applique en appuyant sur son stylo, il raconte ses débuts difficiles, alors qu'il arrivait de Roumanie. Certains élèves lui jetaient à la figure qu'il fouillait dans les poubelles. "Au début je ne comprenais rien, on me disait des choses méchantes. Je voulais changer d'école." À ses côtés, Maria-Larissa prétend n'aimer "que son maître".
Le petit Renold, lui, vient d'Albanie. À seulement sept ans, il se souvient aussi de son arrivée, des débuts difficiles en France et de son intégration chaotique auprès des autres élèves, qu'il raconte avec ses mots d'enfant, désormais entouré de plusieurs camarades de jeu. "Parfois je veux changer d'école", lâche-t-il avec tout de même, un petit sourire en coin qui vient dédramatiser son propos. "Au sein de l'école, les propos racistes restent rares, éclaire Laurent Baldovino. Les enfants sont plutôt très bien intégrés. Mais il est arrivé qu'une écolière plus grande, Pamela, vienne nous voir en pleurs : certains lui avaient dit qu'elle fouillait les poubelles et que c'était une Roumaine, comme si c'était une insulte".
 Les situations diffèrent d'un enfant à l'autre. Le dénuement dans lesquels sont plongés certains constitue une entrave de plus à la scolarisation. Car si Renold bénéficie avec ses parents d'un logement en dur, Santiago et Maria-Larissa vivent dans une caravane à cinq, avec leurs parents et un petit frère. Ioana, 6 ans, habite dans le bidonville de Plombières. Cette petite fille espiègle montre fièrement ses longs cheveux bruns qui ont poussé depuis son arrivée où "ils étaient courts comme un garçon". L'instituteur explique que cette enfant vit dans une situation d'extrême précarité. "La maman qui ne parle pas français, vient toujours l'amener le matin et la rechercher. Un lien s'est créé avec elle" ajoute-t-il.
"Pas d'école, pas de tête"
A la sortie de l'école, plusieurs parents rom sont présents. Le père de Santiago et Maria-Larissa salue l'instituteur. "Je les accompagne tous les jours explique-t-il. Ils ont le droit d'aller à l'école comme tous les enfants, et c'est important qu'ils apprennent à lire et à écrire pour avoir un avenir... S'il n'y a pas d'école, il n'y a pas de tête". "Un jour, en 2012, reprend Laurent Baldovino,il y avait des menaces d'expulsion. Malgré cela, les enfants ont été envoyés à l'école par leurs parents, après un contrôle de police. Ils sont arrivés sans leur cartable et sans affaires, apeurés, mais ils sont venus".
Comme d'autres écoliers allophones (dont la langue maternelle n'est pas le français), les enfants roms participent en parallèle à une prise en charge spéciale par Anne Delmotte, enseignante en CLIN (classe d'initiation). A raison d'environ une heure et demie par jour, elle encadre des enfants ne parlant pas ou peu le français, et les Roms constituent une part importante de ses effectifs. "Au niveau assiduité, cela dépend des familles, analyse la prof. Il y a une dynamique assez fragile induite par les conditions de vie précaires. Lorsqu'un enfant vient, il entraîne souvent les autres enfants du même campement. Certains sont livrés à eux-même et viennent seulement quand ils ont envie, parce qu'ils se sentent trop en décalage... Pour d'autres, on sait que s'ils ne viennent pas, c'est qu'il y a vraiment un problème. C'est pour cela que nous travaillons en étroite relation avec les associations. L'école doit être un moment serein, où les enfants échappent en partie à leurs soucis."
Parmi les militants qui maintiennent un lien entre les familles et l'école, il y a notamment Jane Bouvier, à l'origine de l'exposition sur la scolarisation des enfants roms du festival Latcho Divano et membre du collectif de solidarité avec les Roms. Elle informe notamment les instituteurs lorsqu'un enfant est malade, ce qui arrive souvent par mauvais temps. Si depuis une dizaine d'années, aucun refus d'inscription d'enfant rom n'a été signalé à Marseille, Bernard Boi, formateur au Casnav d'Aix-Marseille (Centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage) explique que "le seul souci qui demeure, c'est lorsque des bidonvilles s'installent à proximité d'écoles déjà saturées en termes de places. Dans ce cas, la Ville peut proposer des écoles très éloignées du lieu de vie des enfants, et il devient impossible pour eux d'être scolarisés." Toutefois, dès la rentrée scolaire prochaine, un poste sera créé dans les quartiers Nord pour un enseignant itinérant, spécialisé dans la prise en charge des enfants Rom.

L'ancienne ministre déléguée chargée de la réussite scolaire George Pau-Langevin avait envoyé aux recteurs d'académie trois circulaires en septembre 2012. Il s'agissait de réaffirmer le principe d'égalité républicaine et cette obligation de scolarisation pour tous, quelle que soit la nationalité des enfants. L'école Révolution porte bien son nom, lorsque le respect de la loi semble parfois relever de la gageure.
Mars educ