Une manifestation réussi pour une politique pour l'école dans le 3ème permettant à nos enfants de réussir
ECOLE DU 3ème EN COLERE
Anne
samedi 24 mai 2014
mercredi 21 mai 2014
MANIFESTATION DES PARENTS ET DES ENSEIGNANTS DANS LE 3ème
Plus d'une centaine de parents et d'enseignants ont manifesté pour que les enfants de nos quartiers soient accueillis dans des conditions décentes
Monsieur GAUDIN et les élus UMP ont délaissé notre quartier malgré les promesses, cela suffit, construisons les écoles promises pour éviter que nos enfants soient scolarisés loin de chez nous et mettons dans les normes de sécurité nos écoles
Les militants du parti communiste du 3ème étaient présents et seront au côté des parents et des enseignants dans leur lutte pour l'amélioration de l'éducation
Les
écoles du 3e arrondissement mobilisées contre la surcharge des classes
Banderoles à la main, Chantal Dacar et Séverine
Lisci, toutes deux déléguées des parents à l'école Busserade-Masséna,
scandent "on veut des écoles, ici et maintenant". Ce mardi matin devant l'école National,
les parents et les enseignants des écoles du 3e arrondissement se retrouvent
une nouvelle fois pour aller manifester devant l'inspection académique, en
vue d'obtenir des actions concrètes contre la surcharge des écoles du secteur.
Florimond Guimard militant du Snuipp-FSU 13,
prend la parole pour lancer le départ : "Le tableau est noir, il est temps d'en
finir avec la politique de l'autruche. Va t-on continuer à charger les écoles ?
Comment vont-ils accueillir les enfants à la rentrée 2014 ?". Le ton est donné. "Gaudin radin, du pognon pour
l'éducation !", scandent les
manifestants. Six représentants rencontrent ensuite l'inspecteur
académique adjoint, Giuseppe Innocenti. A l'issue de l'échange,
Sévérine Lisci s'agace :"il n'en est rien sorti. La mairie et l'inspection
académique se renvoient la balle. Des classes vont s'ouvrir, quatre classes à l'école
Révolution et une à la maternelle du boulevard de Strasbourg, mais
l'inspecteur ne nous dit pas si c'est dans l'élémentaire".
Depuis le 13 mai, les parents bloquent l'entrée de
l'école Busserade au petit matin, jusqu'à 9 h afin de se faire entendre par la
mairie. Florimond Guimard estime que "les choses doivent s'accélérer et être
éclaircies rapidement". À un mois de la sortie des classes, les parents d'élèves veulent
profiter ce jeudi de l'arrivée d'un inspecteur général mandaté par Paris et en
visite en zone d'éducation prioritaire pour l'interpeller.
Par Mariama
Hassani, le 21 mai 2014
Marsactu
mardi 20 mai 2014
UN EMPLOI POUR TOUS
Les Communistes du 3ème
UN EMPLOI POUR TOUS !!
RAPPELONS-NOUS
Marseille : les chômeurs de la
cité Félix Pyat veulent travailler
EN MARS Des habitants de la cité Félix Pyat ont décidé de bloquer
un chantier de construction pour se faire embaucher.
A la suite de cette action plusieurs jeunes avaient été embauchés en
nombre insuffisant à notre avis
Unissons-nous pour que les quotas d'embauche prévus par la charte
Nationale d’Insertion soient au moins
respectés
EUROMED
EN JUIN VA DÉMARRER UN CHANTIER avenue SALENGRO
IL FAUT EMBAUCHER EN PRIORITÉ DES MARSEILLAIS ET EN PARTICULIER DE
NOTRE QUARTIER.
FAITES VOUS CONNAITRE A EUROMED Atrium
10.3 rue des DOCKS
LES PERSONNES DE NOTRE QUARTIER VEULENT TRAVAILLER, LE CHOMAGE NOUS EST
IMPOSE.
DES SOLUTIONS EXISTENT
LE PCF DANS LE FRONT DE GAUCHE S’ENGAGE POUR DEFENDRE VOS DROITS.
PAS UN SEUL CHANTIER DANS MARSEILLE NE DOIT DÉMARRER SANS EMPLOYER DES
PERSONNES DE NOTRE QUARTIER
Section du
parti communiste du 3ème
21 rue Leccia 13003 Marseille tous les mardis de 18h à 20h
lundi 19 mai 2014
POUR NOS ECOLES.... MOBILISONS-NOUS
POUR NOS ÉCOLES… MOBILISONS-NOUS !
La rentrée scolaire 2014 s’annonce
catastrophique dans le 3ème arrondissement de Marseille.
Les écoles sont déjà pleines, il
n’y a plus de locaux disponibles, des salles polyvalentes ont déjà été
condamnées les années précédentes, certains enfants n’ont donc pas de place
dans leur école de secteur et leurs parents ne savent pas où ils seront
scolarisés l’an prochain…
Cette situation, qui n’est pas
nouvelle mais s’accentue d’année en année, est la conséquence d’un manque
d’anticipation, voire d’un désintérêt de la ville de Marseille en matière
d’Education sur ce secteur. Sans parler des conditions d’apprentissage des
élèves et de travail des enseignants et personnels municipaux qui elles aussi
se dégradent année après année dans les écoles existantes.
Nous ne pouvons accepter qu’une
telle situation perdure plus longtemps.
Nous demandons :
- l’accueil de tous les enfants
au plus proche de leur domicile
- un plan de constructions de
nouvelles écoles dans le quartier
- les travaux nécessaires dans
les écoles existantes
- la réduction des effectifs par
classe (actuellement jusque 31 élèves)
- des équipements culturels et
sportifs de proximité
MANIFESTATION MERCREDI 21 MAI
Départ 10h devant l’école National
(179 Bd National 13003)
Marseille, le 16 mai 2014
Collectif des parents / enseignants des écoles élémentaires Busserade,
Cadenat, National, St Charles 2, maternelles Belle de Mai, Jobin, Pommier
MOBILISONS-NOUS POUR NOS ÉCOLES
IL Y A URGENCE !!!
Des parents d’élèves de
Busserade, soutenus par les enseignants occupent l'école de leurs enfants
depuis quelques jours.
Nous partageons leur
préoccupation qui touche les autres écoles du secteur (élémentaires
National, Cadenat, Busserade; maternelles Jobin et Belle de Mai) : le
nombre d’élèves du périmètre de chacune de ces écoles attendu à la rentrée
2014 nécessiterait l’ouverture d’une classe sur chaque école. Or aucune n’a de
local disponible (sauf à condamner des salles polyvalentes, ou d'accueil,
bibliothèques...) Non, on ne peut pas ajouter des effectifs dans des écoles
déjà surchargées, dans des classes, des cours et des cantines devenues trop
petites.
Le problème augmente d'année en
année, et avec la saturation dans les écoles du secteur, la seule
proposition de la Mairie est de scolariser les enfants loin de leur
domicile, y compris dans des écoles différentes dans le cas de
fratries.
Nous ne pouvons accepter de
telles conditions d'accueil de nos enfants dans leurs écoles.
Nous demandons la construction de
nouvelles écoles dans le quartier, afin de correspondre à un accueil de
qualité pour nos enfants. Nous demandons que nos écoles soient entretenues
afin d'offrir à nos enfants un accueil digne de ce nom.
MANIFESTATION MERCREDI 21 MAI 2014
RENDEZ-VOUS
DEVANT L'ÉCOLE NATIONAL
POMMIER
À 10H
LES PARENTS DÉLÉGUÉS DE
L'ÉCOLE MATERNELLE BELLE DE MAI ORGANISE
UNE RÉUNION LUNDI 19 MAI À
16H30
AFIN D'INFORMER LES PARENTS
SUR LA SITUATION ET D'ORGANISER LA POURSUITE DU MOUVEMENT
DES AIDES POUR LES ÉCOLES MARSEILLAISES !!!
Dix écoles du 3ème arrondissement
ne pourront ouvrir de classes à la rentrée 2014 faute de local disponible.
Les enseignants et parents des
écoles Busserade, Cadenat, National, Belle de Mai, Jobin, Pommier … lancent un
appel à mobilisation à tous les parents d’élèves, enseignants et habitants de
Marseille pour que cesse cette discrimination scolaire et qu’un plan d’urgence
soit mis en œuvre pour l’Education dans ces quartiers.
Ils en appellent à l’Inspection
académique, responsable de la scolarisation des élèves.
MANIFESTATION MERCREDI 21 MAI
à 10
heures
Départ devant l’école National (179
bd National) jusqu’à l’Inspection Académique (28 bd Charles Nédelec).
Depuis octobre 2012, ce collectif
alerte les citoyens marseillais sur les enjeux de l'école et en particulier la
question de l'encadrement.des.aides.pour.les.ecoles@gmail.com
Page facebook.com/Collectif.dz
Retrouvez nos petits films en
ligne sur notre web-série youtube "DZ pour les écoles marseillaises"
Avec le soutien de :la CGT-Ville
de Marseille, le SDU-13-FSU, le SNUIPP-FSU-13, le SGEN-CFDT-13, SUD éducation
(Solidaires) Bouches-du-Rhône
dimanche 18 mai 2014
LUTTE CONTRE LE TRAITE TRANSANTLANTIQUE
Des militants dont des communistes du 3ème étaient ce samedi sur la Canebière pour informer sur ce traité dit TAFTA
mardi 13 mai 2014
A LA BELLE DE MAI, LES ECOLES VONT CRAQUER
À la Belle de Mai, les écoles vont craquer
Esther Griffe
Par Benoît Gilles, le 13 mai 2014Après la cigarettière, la mère d'élève en colère est en passe de devenir la nouvelle image associée au quartier de la Belle de Mai. Chaque année, en prévision de la rentrée, les parents d'élèves se mobilisent pour pousser la Ville à trouver une solution durable à la saturation des écoles du secteur. Lundi dernier, ceux de l'école National, située sur le boulevard du même nom, obtenaient de la Ville un rendez-vous et la promesse que la construction d'une école provisoire avec deux fois dix classes serait proposé lors du conseil municipal du 23 juin pour la rentrée 2015.
Ce mardi, à quelques mètres à peine, ce sont les parents de l'école Busserade-Masséna qui ont sorti les draps peints et bloqué durant quelques heures l'accès à leur établissement. "Nos enfants ne sont pas des sardines", proclame la banderole tendue devant l'école. Au bout du balai qui s'agite, Barbara résume leurs revendications : "Cette école en préfabriqué à été construite en 2010 pour faire face aux besoins du quartier. A l'époque, elle comptait 8 classes. Elle en a 11 aujourd'hui. A la rentrée 2013, ils ont même coupé en deux le gymnase pour en faire une de plus. Là, les effectifs ont encore augmenté et ils nous annoncent la construction d'une nouvelle classe. Là, on dit stop".
"Toutes les écoles sont saturées"
Emboîtant le pas aux parents de l'école National, ils souhaitent voir construire une école provisoire sur le terrain des casernes. "S'ils ont été capables de construire la Busserade en trois mois, ils peuvent en faire une nouvelle pour la rentrée 2014", estime Fathia, une autre mère d'élève. En revanche, elle refuse l'idée que leur mouvement soit une simple contagion de celui enclenché la semaine précédente à National. "Nous avons fait une pétition il y a plusieurs mois déjà, rétorque-t-elle. De toute façon, le problème est connu depuis longtemps. Toutes les écoles du secteur sont saturées et, à chaque fois, ils nous ressortent la même histoire. A quoi ça sert qu'ils recensent nos enfants chaque année pour qu'on découvre à la rentrée qu'ils n'ont pas d'école ? Nous voulons du concret".
Affairé à faire entrer les élèves, un enseignant abonde dans son sens : "La poussée démographique a commencé en maternelle, il y a plusieurs années. Et, forcément, les élèves finissent par atterrir en primaire". Sur les quatre maternelles et les sept primaires, il a comptabilisé 14 élèves en plus, ce qui oblige l'inspecteur d'académie à ouvrir une classe supplémentaire. "Le quartier est en zone d'éducation prioritaire, détaille Florimond Guimard, du syndicat SNU IPP. Cela impose un maximum de 25 élèves par classe. Quand ce taux est dépassé, l'inspection d'académie décide l'ouverture de classes supplémentaires. Or, à Marseille, cette ouverture est impossible faute de locaux pour les accueillir".
Le syndicaliste a comptabilisé 25 écoles concernées dans l'ensemble de Marseille dont dix classes supplémentaires dans les écoles de la Belle-de-Mai. "On sait que ce quartier est l'un des plus pauvres de Marseille, de France, voire d'Europe. On y trouve un habitat très dégradé qui accueille les familles qui n'arrivent plus à se loger dans les arrondissements du centre-ville. Ces déplacements s'ajoutent à la démographie déjà forte dans le quartier. Mais tout cela est connu de tous. Ce n'est pas une découverte".
Contactée par nos soins, l'adjointe aux écoles, Danielle Casanova a une lecture plus brutale de cette situation sociale et de la difficulté de la Ville à suivre le mouvement :
Les urbanistes partent du principe qu'en France, on fait un 1,5 enfant par femme en moyenne. Dans ce quartier, ils en font plutôt 5 qu'1,5. Forcément, on a du mal à suivre.
Cette évaluation au doigt mouillé résiste mal face aux vérités statistiques. Ainsi en septembre dernier, à l'occasion d'une visite du ministre de l'éducation Vincent Peillon le site Provence Education citait des statistiques de l'Insee à l'appui des propos du directeur d'académie, Jean-Luc Bénéfice, toujours à propos de l'urgence à bâtir de nouvelles écoles. Or, selon les données de l'Insee pour l'année 2009, les familles ayant quatre enfants ou plus âgés de moins de 25 ans représentent 8,1% de l'ensemble des familles contre 3,7% sur l'ensemble de la ville. Si le nombre d'enfants par femme est sans doute plus élevé dans cet arrondissement qu'ailleurs, il est stable puisqu'il a progressé de moins d'un point depuis 1999. En revanche, les familles de la Belle de Mai sont 47,8% à avoir un ou deux enfants dans cette même catégorie d'âge contre 46% dans l'ensemble de la ville.
"Ces élèves en trop auront disparu à la rentrée"
Quant à la surchauffe que connaît l'école Busserade, l'élue la minimise : "Les parents m'ont parlé d'un surplus de quatre élèves. Or, on sait qu'il y a beaucoup de déménagements en cours d'année dans ce quartier. Ces élèves en trop auront sans doute disparu à la rentrée de septembre quand nous ferons le point avec l'inspection d'académie pour ajuster la carte scolaire". En tout cas, il est hors de question d'envisager la construction d'une école provisoire dans un délai aussi court. "Les gens n'ont pas conscience des délais administratifs nécessaires. Certes, pour poser les modules il faut trois mois, mais il faut compter six à huit mois si on prend en compte l'ensemble des formalités".
En attendant la construction puis l'ouverture des écoles "provisoires" de la caserne Bugeaud pour la rentrée 2015, Danielle Casanova a une solution transitoire pour faire face à la surchauffe : "Nous recherchons des locaux disponibles dans les écoles du secteur notamment avenue de Strasbourg et à l'école Révolution près de Félix-Pyat où quatre classes sont d'ores et déjà disponibles". Une proposition qui fait bondir Florimond Guimard : "Encore une fois, on va forcer les familles à traverser le quartier pour amener leurs enfants à l'école, voire même séparer les fratries. Or, si on impose un taux maximum de 25 élèves par classe, c'est pour la réussite scolaire de ces enfants qui sont des Marseillais comme les autres".
Dernière carte de la Ville, la construction d'une nouvelle école à la Friche Belle de Mai en 2017 voire 2018. Mis à part, les 133 logements du programme en cours de construction sur le site de l'ancienne maternité du quartier, la future école sera située assez loin des zones très peuplées situées à proximité du boulevard National et des anciennes casernes. Les 25 000 mètres carrés des casernes du Muy font rêver les parents d'élèves du quartier : "Notre école a déjà été construite sur le site d'une ancienne caserne, note une maman. Pourquoi ne pas en faire plus ?"
Dans le volet culture de son programme électoral, Jean-Claude Gaudin y voyait plutôt un "pôle média 2.0" pour doubler le potentiel d'emplois de la Friche Belle de Mai. Ni élémentaire, ni maternelle, donc.
marsactu Par Benoît Gilles, le 13 mai 2014
jeudi 8 mai 2014
UNE BIBLIOTHÈQUE POUR LE 3ème
Brouettes et Compagnie est un
collectif d’habitants du quartier qui depuis 6 ans ont mis en chantiers poétiques
leur volonté et leurs désirs de « plus belle de mai ».
Pour Construire et cultiver
notre cité, nous avançons de bricolages en palabres, d’étagères de livres en
essaimage de rues et nous avons le plaisir de constater que de nombreux et
nouveaux chantiers émergent. L’élan des Brouettes a déclenché de belles
énergies, notamment dans le jardinage du quartier.
Il y a encore quelques mois pour rentrer le soir du Panier ou de Longchamps, les habitants du quartier n’avaient, une fois quitté le tram, que leurs pieds pour rejoindre leur domicile, aujourd’hui un nouveau bus, le 582 les transporte.
Il y a encore quelques mois pour rentrer le soir du Panier ou de Longchamps, les habitants du quartier n’avaient, une fois quitté le tram, que leurs pieds pour rejoindre leur domicile, aujourd’hui un nouveau bus, le 582 les transporte.
Les Brouettes l’ont rêvé avec
la Belle Navette en 2012, et maintenant tous les habitants de Marseille usent
de ce nouveau bus de nuit qui, nous l’espérons, deviendra peut être la vraie
belle navette écologique de notre projet initial.
C’est magique ? NON ! C’est
une mobilisation et les signatures de pétitions qui ont favorisé l’attention
des collectivités.
Avec les promenades sonores du
quartier qui viennent se rajouter à un programme déjà bien fourni
accompagnement original de balades citadines, des Marseillais, des touristes se
promènent et découvrent la “Belle de mai”, ses histoires, ses recoins, ses
initiatives, son histoire en train des se poursuivre.
C’est magique ? NON ! C’est un partenariat productif des Brouettes avec Radio Grenouille.
C’est magique ? NON ! C’est un partenariat productif des Brouettes avec Radio Grenouille.
Nos brouettes débordent de
livres, des étagères se remplissent puis se vident chez des commerçants, des
restos, des cafés du quartier, à la Maison pour tous, la Balnéo, l’ « Art de
vivre »…
C’est magique ? NON ! C’est la
solidarité active d’habitants qui veulent partager les romans, polars, BD
qu’eux et leurs enfants ont aimé et qu’ils veulent recycler ou “troquer”. Notre
quartier est un vivier d’initiatives culturelles et artistiques partagées,
solidaires, innovantes, surprenantes, fragiles souvent précaires et d’offres
comme celles de La friche qui après plus de 20 ans s’est vue attribuée en 2013
les moyens d’une belle réhabilitation qui donne aux artistes, aux habitants un
outil commun à vivre et partager.
En 2013, avec les murs
enchantés par les immenses photos de JR puisées dans la mémoire des habitants,
les journaux, les médias ont beaucoup parlé de la Belle de mai. Notre quartier
sort de l’ombre et des préjugés, pensons-nous.
Mais ces offres pourront elles
durer et répondre aux espoirs qu’elles suscitent ?
Nous voudrions solennellement
nous adresser aux élus, à qui nous transmettrons notre pétition porteuse de nos
espoirs et de notre exigence.
45000 habitants et pas de
bibliothèque! (ex Aubagne 45000 habitants 2 bibliothèques), la liste est longue
en France, de communes, de quartiers de moins de 10000 habitants dotés d’une
bibliothèque.
Qu’est ce qu’une bibliothèque publique ?
Qu’est ce qu’une bibliothèque publique ?
Pour nous elle exprime la
volonté de la collectivité nationale et des collectivités locales de
rassembler, de communiquer des œuvres et des infos pour servir l’INTERET
GENERAL
ELLE RIME AVEC JUSTICE
SOCIALE.
L’affranchissement d'un peuple
comporte deux stades:
L’ECOLE PUBLIQUE LAIQUE ET LA
BIBLIOTHEQUE qui comme l’école doit être LAIQUE ET GRATUITE a dit en son temps
JAURES.
Le front populaire a engagé en
1936 dans le cadre de sa politique d’Education Populaire, le développement d’un
réseau de bibliothèques publiques pour rendre accessible des collections, de
livres, de disques, de photos, des moyens de connaissances de la musique et de
l’art.
“L’école et la bibliothèque sont nécessaires à l’EGALITE DES DROITS il suffirait qu’un seul citoyen soit négligé pour que le corps entier de la nation soit opprimé “ a dit Condorcet.
Quelles sont donc les fonctions indispensables au vivre ensemble qui permettent d’atteindre cet ambitieux objectif et qui nous manquent ici.
“L’école et la bibliothèque sont nécessaires à l’EGALITE DES DROITS il suffirait qu’un seul citoyen soit négligé pour que le corps entier de la nation soit opprimé “ a dit Condorcet.
Quelles sont donc les fonctions indispensables au vivre ensemble qui permettent d’atteindre cet ambitieux objectif et qui nous manquent ici.
Voici sans hiérarchie ce qui
nous semble essentiel :
-Contribuer à l’égalité des
chances en offrant des espaces utiles à la formation à l’étude et des
ressources documentaires dans un environnement culturel qui dépasse
l’utilitarisme.
-Contribuer à l’emploi, à la formation tout au long de la vie.
-Contribuer à l’emploi, à la formation tout au long de la vie.
- Permettre à ceux qui sortent
de l’illettrisme d’approfondir leur découverte.
-Aider à sélectionner dans les
autoroutes de l’information formidablement démultipliées par internet, ce qui
est utile à un moment dans sa trajectoire de vie personnelle et
professionnelle.
-Offrir des collections représentatives des évolutions de l’art et des sciences.
-Offrir des collections représentatives des évolutions de l’art et des sciences.
-Co-construire avec d’autres
des événements culturels exigeants et médiateurs.
-Contribuer à la cohésion d’un
territoire.
C’est grâce aux bibliothèques
que des milliers d’enfants se familiarisent avec les livres souvent absents de
leur environnement social.
La lecture s’avère une
activité utile à l’autonomie de la pensée, à la formation de la personnalité, à
la maitrise de l’expression …………… et A LA LUTTE CONTRE L’ECHEC SCOLAIRE
Des chiffres parlent :
Au niveau national, la
réussite au Brevet des Collèges est de 82%.
A la Belle de mai 53,5% malgré
des équipes enseignantes performantes et mobilisées, au collège voisin de la
bibliothèque du Merlan 70,3%!
Un livre n’est pas un produit
de consommation comme un autre c’est une œuvre, elle nécessite des médiations
et donc un personnel compétent dans un environnement favorable à sa découverte.
C’est le rôle d’une bibliothèque d’y parvenir.
45000 HABITANTS PEUVENT ILS
CONTINUER A S’EN PASSER ?
Notre quartier cumule les
handicaps, tous les feux sont au rouge dans les statistiques.
Les enseignants, les professionnels, les associations (comme l’OCB) font TOUT pour faire tenir ce tissu fragile. C’est insuffisant! L’application du droit commun d’un service public à la hauteur des besoins doit sur notre quartier devenir une priorité.
Les enseignants, les professionnels, les associations (comme l’OCB) font TOUT pour faire tenir ce tissu fragile. C’est insuffisant! L’application du droit commun d’un service public à la hauteur des besoins doit sur notre quartier devenir une priorité.
Certains ont pu trouver que
dans notre pétition le terme EXIGER était excessif.
Ne polémiquons pas, mais simplement citons une fois de plus JAURES : « prêcher au peuple surmené que la science est une belle chose que la pensée est une noble puissance est aussi facile que stérile si l’on ne crée pas, par l’amélioration des conditions d’existence, Les possibilités concrètes, matérielles de L’ACCESSION A LA CULTURE ».
Ne polémiquons pas, mais simplement citons une fois de plus JAURES : « prêcher au peuple surmené que la science est une belle chose que la pensée est une noble puissance est aussi facile que stérile si l’on ne crée pas, par l’amélioration des conditions d’existence, Les possibilités concrètes, matérielles de L’ACCESSION A LA CULTURE ».
« il faut que la classe
ouvrière EXIGE des conditions de salaire et par conséquent de vie, de
nourriture, de logement qui lui permette ……. de retrouver après le labeur, le
ressort nécessaire pour goûter les heures de loisirs et pour en consacrer une
part à la culture de l’esprit »
« Car la connaissance n’est
pas seulement un droit formel ou réel ; elle a, en outre, une fonction
émancipatrice. »
D’autres nous disent que
l’Alcazar, la bibliothèque départementale, celle du Merlan ne sont pas très
éloignées. Ceux là ont ils des enfants et fréquentent ils les bus bondés qui
nous desservent et nous permettent d’atteindre ces superbes équipements et en
revenir chargés de livres?
Ceux là savent ils que sur
notre quartier il y a peu de grands ensembles et de logements sociaux mais un
habitat diffus” typiquement marseillais” souvent charmant mais indigne quand il
est aux mains des marchands de sommeil et que de nombreuses familles en grande
précarité s’y entassent. Leurs enfants n’ont ni l’espace, ni le silence
nécessaire à l’étude et à la lecture.
La tour de Babel (de livres)
que nous avons construite symboliquement en 2012 est à l’image du
hantier qui a réuni dans une
utopie partagée des peuples qui, dans leurs diversités, ont porté le plus
aut possible, leur idéal de
construction d’un monde commun.
Le mythe nous dit que la
fameuse tour de Babel s’est arretée en chemin, à ciel ouvert. Qu’a t iI manqué
aux peuples pour se comprendre et poursuivre l’œuvre commune?
Nous n’avons pas LA réponse
mais nous savons qu’ici :
POUR -PLUS BELLE DE MAI,
POUR -VIVRE MIEUX, AUTREMENT,
ENSEMBLE
POUR -S’ENRICHIR DE NOS
DIVERSITES, DE NOS CULTURES,
IL NOUS MANQUE UNE
BIBLIOTHEQUE !
et "à l'aurore, armés d'ardente patience, nous entrerons dans nos splendides villes“ nous dit RIMBAUD et nous rajoutons "DANS NOTRE SPLENDIDE BIBLIOTHEQUE".
NOUS SOMMES 45000 et des BROUETTES, DEVANT LA PORTE.
(Discours d'inauguration de la Babel bibliothèque, action poétique de lancement de la pétition en 2012)
Merci de faire tourner le plus largement possible
«Les bibliothèques publiques ont pour objet principal de fournir des ressources et des services dans tous les types de médias pour répondre aux besoins des individus et des groupes en matière d’éducation, d’information et de développement personnel, ceci incluant la détente et le loisir. Elles jouent un rôle important dans le progrès d’une société démocratique en donnant aux individus accès à une large gamme de savoirs, d’idées et d’opinions. » (Manifeste de l’Unesco).
ECOLE NATIONALE SUITE
extrait de l'article de la Marseillaise qui est ici:
"Une partie des élèves de National sera alors délocalisée vers une école «modulaire», selon les termes employés par Danièle Casanova.. 20 classes seront ouvertes à tire provisoire sur le site des anciennes casernes de la rue Bugeaud. Ce groupe scolaire devrait accueillir une partie des élèves de National, ainsi que les enfants qui n’auront pas trouvé d’affectation à la rentrée. Dans ce secteur, on estime à 12 le nombre de classes qui ne pourront pas ouvrir à la rentrée faute de locaux. «Nous, ce que nous voulons c’est que tous les enfants soient délocalisés pendant la durée des travaux», insiste Dalila Douhou."
Voici mon interprétation:
Il manquerait 12 classes à la rentrée 2014 (j'ai entendu 17 pour le 3ème). La mairie va faire 20 classes en "préfabriqués provisoires" pour accueillir les 18 classes de National pendant leurs travaux. Reste donc 2 classes pour éponger le trop (minimum 10 classes)!!!!!!
L'école prévue à la Friche compterait 5 ou 6 classes et ouvrirait en 2016 ou 2017.
Que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a pas de locaux quand on vient de brader la maternité au privé!
Que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'a pas d'argent car il y en a pour la bachelorette et autres "urgences" municipales!
bref, je suis dégôutée et remontée!
Anne
brouettes et compagnie
lundi 5 mai 2014
ECOLE BD NATIONAL FERMÉE EN RAISON DE SON INSÉCURITÉ
Ce lundi matin l'école était fermée en raison de l'insécurité
Monsieur GAUDIN avec l'UMP refuse à notre quartier le droit le plus élémentaire de travailler dans des conditions normales
Les écoles dans notre quartier sont surchargées alors que toutes ces écoles sont en zone prioritaire, l'école qui devait ouvrir à la friche de la Belle de Mai en septembre où en est-elle? !!!!!! Cette école malheureusement n'ouvrira pas la rentrée prochaine comme il était prévu
Les priorités de Monsieur GAUDIN et de son équipe UMP ne sont pas les quartiers nord
dimanche 4 mai 2014
GAUDIN ET LA DROITE SACRIFIENT NOS ECOLES DU 3me
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CQPM
Les parents d’élèves
de l’école National se mobilisent pour une école qui garantit la sécurité de
leurs enfants
Des parents d’élèves
de l’école primaire National – 179 Bd National 13003 Marseille - appellent à
une mobilisation ce lundi 5 mai à 8h20 devant l’entrée de l’école. En effet,
cette école, une des plus anciennes de Marseille, connait de graves problèmes de
sécurité qui nécessitent des travaux d’urgence : réfection de la toiture,
installation de gardes corps aux fenêtres, insalubrité, pas d’accès pour les
personnes à mobilité réduite.
Malgré les nombreuses
interpellations des parents d’élèves en direction de la Ville de Marseille et
la visite du CHSCT qui confirme l’état d’insalubrité des locaux, la rentrée des
élèves est maintenue pour le lundi 5 mai au matin. A ce jour, il n’y a aucune
proposition immédiate de rechange pour garantir la continuité des apprentissages
scolaires des enfants si ce n’est de retourner dans leur établissement scolaire
d’origine !
vendredi 2 mai 2014
DES ENFANTS ROM GUIDES SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE
À la
Belle de Mai, des enfants rom guidés sur le chemin de l'école
Dans le cadre du festival des
cultures tsiganes Latcho Divano, une exposition a été présentée sur le thème du
droit à l'éducation des enfants rom. A cette occasion, Marsactu est allé voir
comment se déroulait leur scolarisation à Marseille. L'école Révolution de la
Belle de Mai nous a ouvert ses portes.
E.C
Par la fenêtre ouverte, le brouhaha
qui domine dans la salle de classe des CP-CE1 s'échappe à contre-courant du
mince filet d'air frais. A l'école élémentaire Révolution, dans le quartier de
la Belle de Mai, plusieurs enfants rom sont scolarisés, en conformité avec la
loi qui oblige les écoles publiques à accepter toutes les demandes
d'inscription.
La classe de l'instituteur Laurent
Baldovino accueille quatre jeunes enfants, âgés entre 6 et 7 ans. Pour ce cours
un peu particulier où les enfants doivent écrire une phrase sur leur semaine
passée avec des poneys, Santiago, 9 ans, le grand-frère de Maria-Larissa, est
venu prêter main forte aux plus jeunes. Tandis qu'il s'applique en appuyant sur
son stylo, il raconte ses débuts difficiles, alors qu'il arrivait de Roumanie.
Certains élèves lui jetaient à la figure qu'il fouillait dans les poubelles. "Au
début je ne comprenais rien, on me disait des choses méchantes. Je voulais
changer d'école." À ses côtés, Maria-Larissa prétend n'aimer "que
son maître".
Le petit Renold, lui, vient
d'Albanie. À seulement sept ans, il se souvient aussi de son arrivée, des
débuts difficiles en France et de son intégration chaotique auprès des autres
élèves, qu'il raconte avec ses mots d'enfant, désormais entouré de plusieurs
camarades de jeu. "Parfois je veux changer d'école", lâche-t-il avec tout de même, un
petit sourire en coin qui vient dédramatiser son propos. "Au
sein de l'école, les propos racistes restent rares, éclaire Laurent Baldovino. Les enfants sont
plutôt très bien intégrés. Mais il est arrivé qu'une écolière plus grande,
Pamela, vienne nous voir en pleurs : certains lui avaient dit qu'elle fouillait
les poubelles et que c'était une Roumaine, comme si c'était une insulte".
Les situations diffèrent d'un
enfant à l'autre. Le dénuement dans lesquels sont plongés certains constitue
une entrave de plus à la scolarisation. Car si Renold bénéficie avec ses
parents d'un logement en dur, Santiago et Maria-Larissa vivent dans une caravane
à cinq, avec leurs parents et un petit frère. Ioana, 6 ans, habite dans le
bidonville de Plombières. Cette petite fille espiègle montre fièrement ses
longs cheveux bruns qui ont poussé depuis son arrivée où "ils
étaient courts comme un garçon". L'instituteur explique que cette enfant vit dans une
situation d'extrême précarité. "La maman qui ne parle pas français, vient
toujours l'amener le matin et la rechercher. Un lien s'est créé avec elle" ajoute-t-il.
"Pas d'école, pas de tête"
A la sortie de l'école, plusieurs
parents rom sont présents. Le père de Santiago et Maria-Larissa salue
l'instituteur. "Je les accompagne tous les jours explique-t-il. Ils ont le
droit d'aller à l'école comme tous les enfants, et c'est important qu'ils
apprennent à lire et à écrire pour avoir un avenir... S'il n'y a pas d'école,
il n'y a pas de tête". "Un jour, en 2012, reprend Laurent Baldovino,il y avait des
menaces d'expulsion. Malgré cela, les enfants ont été envoyés à l'école par
leurs parents, après un contrôle de police. Ils sont arrivés sans leur cartable
et sans affaires, apeurés, mais ils sont venus".
Comme d'autres écoliers allophones
(dont la langue maternelle n'est pas le français), les enfants roms participent
en parallèle à une prise en charge spéciale par Anne Delmotte, enseignante en
CLIN (classe d'initiation).
A raison d'environ une heure et demie par jour, elle encadre des enfants ne
parlant pas ou peu le français, et les Roms constituent une part importante de
ses effectifs. "Au niveau assiduité, cela dépend des
familles, analyse
la prof. Il y a une dynamique assez fragile induite par les
conditions de vie précaires. Lorsqu'un enfant vient, il entraîne souvent les
autres enfants du même campement. Certains sont livrés à eux-même et viennent
seulement quand ils ont envie, parce qu'ils se sentent trop en décalage... Pour
d'autres, on sait que s'ils ne viennent pas, c'est qu'il y a vraiment un
problème. C'est pour cela que nous travaillons en étroite relation avec les
associations. L'école doit être un moment serein, où les enfants échappent en
partie à leurs soucis."
L'ancienne ministre déléguée
chargée de la réussite scolaire George Pau-Langevin avait envoyé aux recteurs
d'académie trois circulaires en septembre 2012. Il s'agissait de réaffirmer le
principe d'égalité républicaine et cette obligation de scolarisation pour tous,
quelle que soit la nationalité des enfants. L'école Révolution porte bien son
nom, lorsque le respect de la loi semble parfois relever de la gageure.
Mars educ
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