lundi 30 mai 2016

37ème CONGRES DEPARTEMENTAL DU PCF



Tenir bon et tenir tête, la résolution du congrès
Leur 37e congrès départemental s’est achevé hier dans la commune du Rove.
Les délégués ont réanimé le rôle essentiel du PCF dans la lutte contre toute forme d’exploitation et leur total soutien aux travailleurs en lutte.
Cette militante arlésienne n’en démord pas. Ce qui la révolte avant tout, c’est « l’incroyable cruauté de ce système. Une violence qui s’exprime au-delà de nos frontières, notamment dans les pays du Moyen-Orient, dont les images sont largement diffusées. Mais aussi ici, dans nos villes, nos campagnes, nos usines ». Une musique moins audible dans les médias. Une réalité pourtant « qui pousse de plus en plus les gens à faire entendre leur voix dans la rue ».
De cette violence-là, le 37e congrès fédéral des Bouches-du-Rhône, qui s’est achevé hier par la reconduction de Pierre Dharréville dans ses fonctions de secrétaire général, n’a cessé de rechercher les meilleures pistes pour y mettre un terme. Sans langue de bois, avec la volonté d’être des acteurs essentiels de la transformation sociale. Un vecteur de premier plan des aspirations populaires à vivre mieux et en toute dignité.
Ces deux jours de congrès ont montré la volonté des militants communistes de s’inscrire mieux et plus fort dans cette dynamique. Ils ont réfléchi, travaillé durement pour affiner une stratégie à mille lieues des calculs électoraux.
Une nouvelle donne à prendre en compte. Chacun, à sa manière, a exprimé, deux jours durant, cette même conviction. « Un congrès qui nous rassemble et nous ressemble, résume Pierre Dharréville. Il est tellement plus facile d’être toutes et tous ensemble.»
Ensemble, ces militants l’ont été pour parfaire leur projet commun, pour réfléchir sur les acquis, mais aussi les erreurs et brosser le portrait qu’ils veulent du Parti communiste. Celui de ce siècle. « A l’écoute des autres formes de révolte, mieux que nous ne l’avons fait jusqu’ici », se félicite un jeune militant. Qui relève aussi « la capacité de mobilisation des salariés, telle qu’elle s’exprime dans les entreprises et dans la rue depuis l’annonce du projet de loi Travail. Mais la nouvelle donne, c’est qu’il y a aussi la jeunesse qui prend toute sa part à ce combat ». Un mouvement populaire de grande ampleur. « Une lutte que le monde du travail peut gagner », poursuit Pierre Dharréville. Les communistes et bien au-delà. Mais les militants sont bien conscients que cela ne peut aboutir sans le concours actif de toutes les forces progressistes. « Nous devons savoir affronter les contradictions politiques de notre temps et rassembler les communistes, mais bien au-delà», affirme le secrétaire de la fédération. Avec la conviction que ce parti « tient la gauche debout ». Respect des salariés, du travail et de la République... De vraies valeurs portées par ce parti, aujourd’hui foulées au pied. Et Pierre Dharréville de citer l’écrivain et historien Patrick Boucheron disant en substance que la catastrophe à venir, c’est ce qui se poursuit lentement sans que l’on y trouve à redire. Sans la lutte, sans la résistance, cet orage-là pourrait prendre des proportions dramatiques. Tenir bon et tenir tête, malgré la tourmente Et préparer l’embellie. Un sacré chantier auquel les communistes apportent tout leur savoir- faire. Les plus anciens comme les plus jeunes. Des chemins qui se rejoignent, comme celui de Georges Rosso, le maire communiste du Rove, qui a ouvert grand les portes de sa commune aux congressistes. Et qui se bat pour qu'elle garde un visage humain. Que les habitants continuent à y vivre dans les meilleures conditions possibles. Sur la même route, un jeune homme lui emboîte le pas et se bat pour le même monde fraternel que son aîné.
Gérard Lanux La Marseillaise 30 mai 2016

samedi 28 mai 2016

EXPRIMEZ-VOUS



A Abdel et tant d’autres camarades.

Le vent se lève
Mais,
    En premier lieu par respect pour nos camarades blessés par la faute d’un gouvernement socialiste aux déclarations  nauséabondes rappelant les sales époques de ce pays je vous demande et j’exige même de considérer ce gouvernement et le parti qui le soutient comme illégitime à représenter de quelconque valeur progressiste et de justice sociale, et il est insupportable qu’on puisse dire encore gauche en parlant de lui.
   Enfin il faut tenir et tenir chaque bout encore utile tenir nos rames et border nos voiles; sans cesse ;d’abord pour ne pas que les va-t’en guerres  qui nous gouvernent et les patrons a qui ils obéissent nous enferment dans une vie de galère a laquelle  nous serions enchaînés ; ensuite parce que je sens le vent qui se lève ;  même au-delà de nos frontières; un vent puissant qui chassera  les effluves d’un capitalisme  mondialisé démuni de toute humanité, avec cette entité européenne imposant la dictature du capital et qui laisse des milliers de réfugiés des pays d 'orient croupir  derrière des barbelés après les avoir  exploité honteusement pour finalement les enfoncer dans la guerre , mais c’est Jaurès qui le disait le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage.
    Je ne m’étendrai pas plus sur le régime totalitaire qu'est devenue cette Europe, dalleurs notre pays n’y échappe pas.
    De toute maniéré si le vent devient mauvais nous verront vite dépérir les nôtres dans les blizzards de pollution, les pluies acides chargés de rejets toxiques, l’eau potable devenu un produit de luxe ;  des sols ruinés par l’extraction des gaz de schiste et j’en passe ; sans parler de l’équilibre fragilisé des océans entraînant la mort du corail qui avec la déforestation  pour diverse raison uniquement financières, fait que l’oxygène se renouvelle moins bien.
    Plus de terre à par stérile, plus d’eau saine pour les plante et les hommes ...un air vicié… décidément nous faisons bien de lutter pour ce débarrasse de ce système meurtrier dominée par cette classe bourgeoise insatiable, de lutter pour nous et nos enfants.
     Notre pays et cette terre souffre trop de l’inconscience suicidaire ou nous mène leur système.
 L enjeux est celui de l’humanité et c’est pour elle qu’il faut combattre le capitalisme par tous les moyens  possible  partout où on le peut. 
      Tous ensemble, dans ce combat nous trouverons les ressources pour nous diriger vers un autre développement, une autre société, au service de l’émancipation humaine dans une nature préservé.
Pour nos camarades blessés dans leur chair, pour nous tous,  que le vent souffle jusqu’à la victoire.

Lucien Frau

VOUS AVEZ DIT RADICALISATION ?


Loi travail : nous vivons parait-il le temps de la radicalisation. Sans doute mais qui sont les radicalisés ? Pour le gouvernement et les grands médias aux ordres, les radicalisés ce sont les casseurs et désormais tous les manifestants, les grévistes, et pourquoi pas la Cgt et son secrétaire général « qui orchestre tout » et « qui veut faire la loi ». Après avoir longtemps déclaré la Cgt moribonde et valorisé la Cfdt seule « à même de comprendre les exigences de la compétition mondiale », voilà que le pouvoir veut nous faire croire que la Cgt est devenue le Deus ex machina d’une prétendue entreprise insurrectionnelle de blocage de l’économie et du pays tout entier.
Et si la radicalisation était la marque de ce gouvernement ? Après s’être fait élire pour affronter la finance, il lui a ouvert un boulevard. Des milliards du pacte de compétitivité à la casse du code du travail, il a tout fait pour plonger le pays, les salariés et les chômeurs, les classes populaires et moyennes dans la régression sociale et démocratique.
Comment François Hollande ose-t-il traiter de radicalisés ceux-là même qui l’ont élu, alors que c’est lui qui a radicalisé son discours et sa politique dans le sens inverse de ce que l’on attendait de lui ?
Le climat délétère dans lequel nous sommes est de la responsabilité du seul gouvernement. Parce qu’il a refusé la négociation et joué la carte de la division en lâchant des miettes à quelques-uns.
Parce qu’il a tenté de discréditer le mouvement en instrumentalisant les exactions d’une poignée d’irresponsables.
Parce qu’il a utilisé lui-même la violence contre les syndicalistes et les manifestants.
Parce qu’il a choisi le passage en force avec le 49.3 tant dénoncé par Hollande quand il était dans l’opposition.
Parce qu’enfin il a déclenché une campagne de haine contre les grévistes, le droit de grève et contre une organisation syndicale, la Cgt, afin de tenter de l’isoler des autres syndicats de salariés et de jeunes qui exigent eux aussi le retrait de la loi travail.
Que cherche donc le pouvoir en déclarant la guerre aux salariés ?
A tuer l’espoir d’une vie meilleure ?
A les détourner définitivement d’une gauche qu’il s’acharne à détruire ?
A les jeter dans les bras du Fn ? En France comme en Europe les politiques d’austérité, nourrissant le désespoir et la peur, favorisent la progression des populismes.
Mais ce que Hollande et Valls nomment « les bloqueurs » sont à l’inverse ceux qui ont choisi la voie de la lutte pour défendre des valeurs, qui ne sont ni celles de la loi travail, ni celles de Gattaz et de Macron, encore moins celles de Le Pen : le progrès social, la solidarité, l’égalité, valeurs auxquelles Hollande et Valls ont délibérément tourné le dos. Comme ils ont tourné le dos à la démocratie.
Mais qu’ils prennent garde, le peuple français a de la mémoire.
Aujourd’hui il soutient le mouvement contre la casse du code du travail, demain, quel qu’en soit l’issue, il s’en souviendra dans les urnes.
Mais de quelle manière ? La réponse est devant nous.
 ALAIN HAYOT  lA Marseillaise le 28/05/2016