Plus d'une centaine de parents et d'enseignants ont manifesté pour que les enfants de nos quartiers soient accueillis dans des conditions décentes
Monsieur GAUDIN et les élus UMP ont délaissé notre quartier malgré les promesses, cela suffit, construisons les écoles promises pour éviter que nos enfants soient scolarisés loin de chez nous et mettons dans les normes de sécurité nos écoles
Les militants du parti communiste du 3ème étaient présents et seront au côté des parents et des enseignants dans leur lutte pour l'amélioration de l'éducation
Les
écoles du 3e arrondissement mobilisées contre la surcharge des classes
Banderoles à la main, Chantal Dacar et Séverine
Lisci, toutes deux déléguées des parents à l'école Busserade-Masséna,
scandent "on veut des écoles, ici et maintenant". Ce mardi matin devant l'école National,
les parents et les enseignants des écoles du 3e arrondissement se retrouvent
une nouvelle fois pour aller manifester devant l'inspection académique, en
vue d'obtenir des actions concrètes contre la surcharge des écoles du secteur.
Florimond Guimard militant du Snuipp-FSU 13,
prend la parole pour lancer le départ : "Le tableau est noir, il est temps d'en
finir avec la politique de l'autruche. Va t-on continuer à charger les écoles ?
Comment vont-ils accueillir les enfants à la rentrée 2014 ?". Le ton est donné. "Gaudin radin, du pognon pour
l'éducation !", scandent les
manifestants. Six représentants rencontrent ensuite l'inspecteur
académique adjoint, Giuseppe Innocenti. A l'issue de l'échange,
Sévérine Lisci s'agace :"il n'en est rien sorti. La mairie et l'inspection
académique se renvoient la balle. Des classes vont s'ouvrir, quatre classes à l'école
Révolution et une à la maternelle du boulevard de Strasbourg, mais
l'inspecteur ne nous dit pas si c'est dans l'élémentaire".
Depuis le 13 mai, les parents bloquent l'entrée de
l'école Busserade au petit matin, jusqu'à 9 h afin de se faire entendre par la
mairie. Florimond Guimard estime que "les choses doivent s'accélérer et être
éclaircies rapidement". À un mois de la sortie des classes, les parents d'élèves veulent
profiter ce jeudi de l'arrivée d'un inspecteur général mandaté par Paris et en
visite en zone d'éducation prioritaire pour l'interpeller.
Par Mariama
Hassani, le 21 mai 2014
Marsactu
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