vendredi 1 mars 2013

EAU BIEN COMMUN


Histoire vraie
Cela  se passe à la Belle de Mai
Les propriétaires d’un immeuble étant en retard dans le paiement de la facture de l’eau
Que pensez vous qu’il arriva
Le service des eaux coupa l’eau dans l’immeuble
Qui en supporta les conséquences
Les locataires de l’immeuble qui ne sont pas responsables du non paiement de l’eau par les propriétaires
Mais les militants communistes avec le CIQ du quartier étaient là
Grace à leurs actions auprès des services concernés et de la mairie, l’eau fût remise dans la journée
Si nous étions dans un véritable service public cela ne se ferait pas, surtout si le service des eaux s’était renseigné il aurait su que les appartements des propriétaires non à jour des charges avaient été vendus et que le paiement de l’eau aurait été réglé (surtout qu’une somme de trois mille euros est dérisoire dans le chiffre d’affaire)

QUE PROPOSONS NOUS

Faire reconnaître le caractère de bien public de l’eau
Il s’agit de refuser la marchandisation de l’eau et d’aller vers un partage équitable de la ressource dans le monde en luttant pour élever l’eau au statut de bien commun de l’humanité. Il faut pour cela gagner les bases institutionnelles d’une gestion de l’eau dégagée des impératifs de rentabilité.
- la reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit humain inaliénable ; avec la définition d’un minimum journalier auquel a droit chaque être humain et donc l’interdiction des coupures et la mise en place de tarifications sociales ;
Engager la réappropriation publique de l’eau
Il est urgent de renforcer la maîtrise et le contrôle public du secteur de l’eau et des déchets par la mise en place d’un véritable service public décentralisé, renforçant les pouvoirs des collectivités locales, et sur lequel semblent converger les projets mis en débats par les forces de gauche.
Il s’agit de mettre en œuvre une véritable politique nationale de l’eau sous contrôle démocratique, affranchie des normes de rentabilité financière, inscrite dans la préservation de l’environnement, soucieuse de l’aménagement du territoire et capable de garantir sur l’ensemble du territoire l’égal accès de tous à une eau de bonne qualité et à un tarif transparent.
Cela passe par plusieurs types de mesures :
- la création d’une Agence nationale de l’eau pouvant assister les élus en termes d’expertise ; cette agence serait par conséquent dotée des capacités scientifiques, techniques, financières et humaines nécessaires ; elle veillerait aux péréquations nécessaires à l’harmonisation des tarifs ; elle aurait des déclinaisons par bassin hydrographique régional qui est le niveau le plus pertinent pour assurer une gestion publique et un contrôle citoyen ;
- il y a également besoin d’offrir aux collectivités une alternative à la mainmise des groupes privés ; cela justifie la création d’un opérateur public qui soit une véritable référence en matière de service offert et de démarche industrielle ; c’est dans ce but qu’il faut envisager la création d’une entreprise publique démocratique et décentralisée à l’échelle des bassins ;
- la nationalisation de Véolia environnement permettrait de constituer ces deux structures en y répartissant le potentiel humain et technologique ;
- le rôle des associations dans les commissions consultatives doit être renforcé afin que les usagers soient associés aux décisions portant sur l’évaluation des besoins, la gestion qualitative de l’eau aussi bien en amont (assainissement et protection des captages) qu’en aval (retraitement et rejets) et la tarification ;
- enfin, il s’agit de définir par la loi des règles lisibles applicables à tous les contrats élaborés par les collectivités, en matière de normes de service, de transparence sur les tarifs, de contrôle des pollutions au niveau de la production, de statut des personnels des opérateurs du secteur.
Mettre en place un système de redevances incitatif
Il s’agit de favoriser une bonne gestion environnementale du problème de l’eau, dans le sens de la qualité et de la prévention des pollutions.
Cela signifie en particulier que l’assiette des redevances doit faire la distinction entre productivisme (fondé sur un recours excessif aux fertilisants azotés, etc.) et agriculture productive respectueuse de l’environnement, occupant l’espace et contribuant à l’aménagement du territoire, fournissant des produits de qualité à la consommation directe et à la chaîne agroalimentaire.

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