Histoire vraie
Cela se passe à la Belle de Mai
Les
propriétaires d’un immeuble étant en retard dans le paiement de la facture de l’eau
Que
pensez vous qu’il arriva
Le
service des eaux coupa l’eau dans l’immeuble
Qui
en supporta les conséquences
Les
locataires de l’immeuble qui ne sont pas responsables du non paiement de l’eau
par les propriétaires
Mais
les militants communistes avec le CIQ du quartier étaient là
Grace
à leurs actions auprès des services concernés et de la mairie, l’eau fût remise
dans la journée
Si
nous étions dans un véritable service public cela ne se ferait pas, surtout si
le service des eaux s’était renseigné il aurait su que les appartements des
propriétaires non à jour des charges avaient été vendus et que le paiement de l’eau
aurait été réglé (surtout qu’une somme de trois mille euros est dérisoire dans
le chiffre d’affaire)
QUE PROPOSONS NOUS
Faire reconnaître le caractère de
bien public de l’eau
Il
s’agit de refuser la marchandisation de l’eau et d’aller vers un partage
équitable de la ressource dans le monde en luttant pour élever l’eau au statut
de bien commun de l’humanité. Il faut pour cela gagner les bases
institutionnelles d’une gestion de l’eau dégagée des impératifs de rentabilité.
la
reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit humain inaliénable ; avec
la définition d’un minimum journalier auquel a droit chaque être humain et donc
l’interdiction des coupures et la mise en place de tarifications
sociales ;
Engager la réappropriation
publique de l’eau
Il
est urgent de renforcer la maîtrise et le contrôle public du secteur de l’eau
et des déchets par la mise en place d’un véritable service public décentralisé,
renforçant les pouvoirs des collectivités locales, et sur lequel semblent
converger les projets mis en débats par les forces de gauche.
Il
s’agit de mettre en œuvre une véritable politique nationale de l’eau sous
contrôle démocratique, affranchie des normes de rentabilité financière,
inscrite dans la préservation de l’environnement, soucieuse de l’aménagement du
territoire et capable de garantir sur l’ensemble du territoire l’égal accès de
tous à une eau de bonne qualité et à un tarif transparent.
Cela passe par plusieurs types de
mesures :
la
création d’une Agence nationale de l’eau pouvant assister les élus en termes
d’expertise ; cette agence serait par conséquent dotée des capacités
scientifiques, techniques, financières et humaines nécessaires ; elle
veillerait aux péréquations nécessaires à l’harmonisation des tarifs ;
elle aurait des déclinaisons par bassin hydrographique régional qui est le
niveau le plus pertinent pour assurer une gestion publique et un contrôle
citoyen ;
il
y a également besoin d’offrir aux collectivités une alternative à la mainmise
des groupes privés ; cela justifie la création d’un opérateur public qui
soit une véritable référence en matière de service offert et de démarche
industrielle ; c’est dans ce but qu’il faut envisager la création d’une
entreprise publique démocratique et décentralisée à l’échelle des
bassins ;
la
nationalisation de Véolia environnement permettrait de constituer ces deux
structures en y répartissant le potentiel humain et technologique ;
le
rôle des associations dans les commissions consultatives doit être renforcé
afin que les usagers soient associés aux décisions portant sur l’évaluation des
besoins, la gestion qualitative de l’eau aussi bien en amont (assainissement et
protection des captages) qu’en aval (retraitement et rejets) et la
tarification ;
enfin,
il s’agit de définir par la loi des règles lisibles applicables à tous les
contrats élaborés par les collectivités, en matière de normes de service, de
transparence sur les tarifs, de contrôle des pollutions au niveau de la
production, de statut des personnels des opérateurs du secteur.
Mettre en place un système de
redevances incitatif
Il
s’agit de favoriser une bonne gestion environnementale du problème de l’eau,
dans le sens de la qualité et de la prévention des pollutions.
Cela
signifie en particulier que l’assiette des redevances doit faire la distinction
entre productivisme (fondé sur un recours excessif aux fertilisants azotés,
etc.) et agriculture productive respectueuse de l’environnement, occupant
l’espace et contribuant à l’aménagement du territoire, fournissant des produits
de qualité à la consommation directe et à la chaîne agroalimentaire.
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