mardi 11 décembre 2012

PROTECTION SOCIALE DE QUALITE


Débat à la mairie des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille sur une protection sociale de qualité


Santé. Les élus et militants communistes du 13/14 ont été hier à l’initiative d'un débat centré sur la reconquête de l'accès aux soins.
« La protection sociale, un vrai choix de civilisation »
C'est un sujet qui mobilise. Malgré le froid un rien mordant et l'heure tardive, les élus et militants communistes du 13/14 ont su rassembler les citoyens dans les locaux de la mairie d'arrondissements autour des graves atteintes au droit à la santé pour tous.
A l'heure où les difficultés à se soigner décemment s'accumulent, où les attaques contre les établissements de santé se multiplient, où la mutualité perd toute sa substance de mouvement basé sur la solidarité, les communistes tiennent, souligne Jerémy Bacchi, secrétaire de la section du 13/14, à prolonger la mobilisation qui a pris corps autour de 'Hôpital militaire Laveran, des centres de santé mutualistes ou encore de la clinique Beauregard.
« Le gouvernement Fillon avait ficelé le dossier »
L'hôpital Laveran justement, dont personne, dans ces arrondissements, n'aurait compris qu'il soit voué à la fermeture. Et pourtant, comme l'affirmait William Sylvestre, délégué CGT du personnel, « nul doute que le gouvernement précédent avait ficelé le dossier, condamnant cet établissement militaire de premier ordre à une fin prochaine ». Véritable hôpital de proximité dédié non seulement aux soins des militaires, mais qui accueille aussi 80% de civils. « Malgré la difficulté à mobiliser dans l'enceinte de l'établissement, poursuit le syndicaliste, dès le mois d'août, nous avons réussi à faire circuler une pétition qui a recueilli plus de 300 signatures. La section du PCF n'a pas été en reste et cette mobilisation à l'extérieur a motivé un grand nombre de salariés. « Aujourd'hui, aucune fermeture des neuf établissements militaires du pays n'est programmée et le service de santé des armées demeure relativement à l'abris.
La mise en péril des centres mutualistes
Des luttes, il y en a eu aussi bien sûr pour sauver cliniques et centres mutualistes. Lucien Frau, délégué CGT de la clinique de Bonneveine, et Hélène Monde, secrétaire du même syndicat pour le Grand Conseil de la mutualité, n'ont pu que dresser « l'état déplorable de la protection sociale » dans le pays et établir un parallèle entre les attaques portées à la Sécurité sociale, aux hôpitaux publics et la mise en péril des œuvres mutualistes, notamment avec la privatisation de la clinique de Bonneveine. « C'est une volonté politique qui met ainsi la santé en péril, déplorait Lucien Frau. Le modèle à la française est pourtant un vrai choix de civilisation
qui mérite bien les 700 jours de lutte des salariés des œuvres sociales
mutualistes.
« Les centres de santé sont un véritable enjeu dans le département, rappelait Hélène Honde. A Port Saint-Louis-du-Rhône, 85% de la population bénéficient de l'accès aux soins pas moins de 200 000 personnes dans l'ensemble du département
Face à la marchandisation de la santé, le retour aux fondamentaux du mouvement mutualiste est de rigueur

Gérard Lanux
La Marseillaise du jeudi 13 décembre

De nombreux militants du troisième ont participé  à ce débat, la santé étant un bien précieux qu’il faut préserver

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